405 700 touristes ont visité La Réunion en 2014, contre 416 001 en 2013. Les chiffres révélés ce vendredi 24 avril 2015 par l'Insee et l'IRT (Île de La Réunion Tourisme) ne sont pas réjouissants : la fréquentation touristique a baissé de 2,25 % en l'espace d'un an. Le département compte 10 000 touristes de moins, mais la déconvenue reste moins sévère qu'en 2013. Le marché français est en nette diminution, tandis que les visites issues du reste de l'Europe - notamment l'Allemagne, la Suisse et la Belgique - augmentent de 49 %. Une satisfaction en demi-teinte pour Patrick Serveaux, président de l'IRT.
Quelle analyse faites-vous de la publication de ces chiffres sur la fréquentation touristique ?
Au moment où nous avons démarré l'année, certains professionnels annonçaient que nous allons passer sous la barre des 400 000 touristes. C'est une barre symbolique qui a été difficile à atteindre, mais nous avons pu contenir la baisse. Les choses ne se pas suffisamment améliorées pour permettre un redécollage immédiat. Nous avons perdu 2,25 % en nombre de touristes, mais ce chiffre cache une perte importante sur le marché français où nous avons dévissé de 6,5 %. Par contre, on a gagné des parts de marché sur le reste de l'Europe : + 49 %. On part de bas, mais on gagne beaucoup d'Allemands, de Suisses et de Belges. L'avenir est là .
Vous êtes président de l'IRT depuis mai 2014. Est-ce que ces chiffres vous remettent en cause ?
Sur le marché métropolitain, je ne suis pas surpris. On perd de la vitesse depuis quelques temps, la faute à la crise économique et à la notoriété due à la crise requin. Nos réseaux hésitent à vendre La Réunion car ils craignent que leurs clients se fassent manger par les requins.
Pourtant, il faut le souligner, aucune attaque mortelle n'a eu lieu en 2014.
J'étais récemment à Aix-en-Provence et quasiment toutes les agences craignent de vendre la destination Réunion à leurs clients. Ce sont les attaques à répétition qui détériore la réputation de notre île.
Vous pensez que cette crise a plombé tous votre travail ?
Je pense que ça n'a pas arrangé nos efforts. Mais heureusement qu'on a communiqué, sinon ça aurait été catastrophique. Sur le premier semestre 2014, nous en étions à 6 % de diminution. On a sauvé les meubles au second semestre et ça continue cette année avec de bons résultats en janvier et février 2015.
Vous avez pris connaissance du rapport de la chambre régionale des comptes qui reproche notamment à l'IRT de changer trop souvent de message. L'avez-vous pris en compte ?
Oui, il faut garder un message suffisamment longtemps pour que la clientèle s'en souvienne. Nous avons changé le notre il y a 2 ans, et on ne compte pas le changer comme le recommande la chambre régionale des comptes.
L'année dernière, l'IRT s'était montrée très critique envers les médias pour expliquer les mauvais résultats de la fréquentation touristique. Qu'en est-il cette fois-ci ?
C'est vrai que quand il y a une manifestation et une crise, c'est répercuté sur le plan national. Mais c'est normal, c'est de l'information. Je n'accuserais pas la presse. Même si sur le plan médiatique, on a tendance à forcer le trait.
Quels sont vos objectifs cette année ?
On souhaite amplifier en 2015 nos bons résultats sur les marchés allemands, suisses et belges. On souhaite également que les investissements faits sur la Chine et l'Inde portent leurs fruits en 2015. On s'est fixé comme but la venue de 10 000 chinois en 2015. Je ne sais pas s'il sera atteint compte tenu de l'ouverture tardive de la ligne directe avec la Chine en octobre 2015. Puis, j'espère qu'en 2015 on va regagner notre place sur le marché métropolitain et qu'on va redécoller.
Avez-vous un changement de stratégie programmé en 2015 ?
Nous nous sommes entretenus avec la ministre de l'outre-mer George Pau-Langevin en disant que l'Etat devait nous aider pour sauver la filière, tout en tenant compte de la crise. Il faut communiquer différemment et davantage sur le marché métropolitain, notamment en diffusant des spots télévisés.
www.ipreunion.com

L'IRT depuis 2010 voit les chiffres de fréquentation dégringoler, malgré la générosité de Didier Robert pour ce machin qu'il avait critiqué comme une association bat'karé. Ce serait intéressant de voir la comparaison sur le budget voyages avant et après 2010. En attendant, DR et les IRT girls and boys méditent toujours sur la citation de Philippe Geluck:
"Il n' y a que les imbéciles qui ne changent pas d' avis. C 'est mon avis et je ne vois pas pourquoi j' en changerai" (lol)
+ Didier gaspille notre fric - y Ă de resultat
+ 100 millions Ă IRT en 4 ans....
Allons revoté pou lu! Lu le gayar mem!
De mieux en mieux! Ils sont où les suppos de Didier robert? Autant d'argent englouti dans la promotion, autant de voyages aux frais de la princesse pour rien! Ils sont où les touristes chinois et indiens qui devaient nous envahir? Faut être naif ou stupide pour croire que les indiens et chinois à fort pouvoir d'achat puissent être intéressés par la destination réunion. Y a que didier robert pour faire avaler ça à des gogos ;)