Ce lundi 3 février 2014, le recteur Thierry Terret a annoncé à l'occasion du comité technique académique qu'il était prêt, sur la question du calendrier scolaire, à repousser la rentrée d'une semaine au mois de janvier. Pour la CGTR Educ'action, si le recteur lâche du lest, "on est loin du compte". Du côté de la FSU, on note des "avancées timides".
Ainsi, il serait prévu une reprise des cours, pour 2015, le lundi 26 janvier au lieu du 19 janvier prévu initialement, pour 2016, le lundi 25 janvier au lieu du 18 janvier et, pour 2017, le lundi 23 janvier au lieu du 16 janvier.
"Sur la forme, le recteur aurait pu avoir le doigté de réserver en avant première cette annonce aux lycéens mobilisés. De là, à ce que cela soit interprété par nos jeunes comme un manque de respect -, le pas pourrait être vite franchi. Dans tous les cas c'est une démarche très maladroite", indique la CGTR Educ’action.
Sur le fond, le syndicat note que "son annonce ne répond pas à l'exigence, mille fois répétées, d'une rentrée à minima en février". "La semaine de plus accordée pendant la période chaude est compensée par une récupération sur les périodes de vacances intermédiaires. Le recteur se refusant de bouger le curseur sur les dates de rentrée d'août, c'est-à-dire refusant d'allonger la présence élevée pendant la période la plus fraîche", souligne la CGTR Éduc’action, qui exige du recteur qu'"il prenne toute la mesure de la situation et qu'il revoit urgemment sa copie, et ce, afin d'offrir aux élèves les meilleures conditions possibles de scolarité".
"Pas sur qu'une t'elle annonce désamorce la mobilisation en cours tant elle est encore éloignée des revendications portées. La balle est plus que jamais dans le camp du recteur. De sa capacité à prendre en compte sérieusement les revendications pour un calendrier plus adapté à nos réalités climatiques dépendra l'issue du mouvement", ajoute l’organisation syndicale.
Pour sa part, la FSU note des propositions "bien timides". "Il est dommage qu'un vrai débat n'ait pas eu lieu en amont : il aurait sans doute évité ce retournement de situation", regrette le syndicat.
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