Suite à la manifestation devant le conseil général (actualisé à 14h10)

Les professionnels de la petite enfance ont quitté les jardins de la préfecture

  • Publié le 12 décembre 2012 à 09:50

Ce mercredi 12 décembre 2012 en début d'après-midi, les professionnels de la petite enfance ont quitté les jardins de la préfecture à Saint-Denis, où ils s'étaient rassemblés peu avant midi. Une délégation a ainsi pu déposer une motion. À noter que les manifestants décideront eux cet après-midi si le mouvement de grève sera reconduit.

A 11h40 ce mercredi 12 décembre 2012, la réunion entre la délégation des professionnels de la petite enfance et les représentants du conseil général a pris fin. C'est un bilan mitigé qui est dressé après cette entrevue. Si le versement sans délai des impayés dus aux structures de la petite enfance en 2012 - ce qui représente une somme de 2,5 millions d'euros - a été accordé, les professionnels de la petite enfance ont le sentiment de ne pas avoir été entendus sur leur revendication principale, à savoir la reconduction de l'aide transitoire aux structures de la petite enfance en 2013.

Le cortège de manifestants s'est ensuite dirigé vers la préfecture, où une motion doit être déposée. Ils demandent la tenue d’une table ronde pour avoir l’assurance que l’aide transitoire, qui sera désormais transférée aux communes en 2013, serve aux structures de la petite enfance. Une réunion devrait avoir lieu vendredi entre le conseil général, l’Etat et la Caf (caisse d’allocations familiales).

A 11h10 ce mercredi 12 décembre 2012, l'un des manifestants présent devant les grilles du conseil général, annonce au mégaphone que la réunion entre la délégation des professionnels de la petite enfance et les représentants du conseil général, est sur le point de se terminer. James Nagès, président de la FDPE, "va faire des annonces", dit-il. Plus d'une centaine de manifestants sont toujours rassemblés devant le Département.

A 10h40 ce mercredi, les discussions se poursuivent au Département entre une délégation du personnel de la petite enfance et la conseillère générale Pascaline Chéreau Némazine sur l'avenir du secteur professionnel. Pendant ce temps, plus d'une centaine de manifestants sont toujours rassemblés devant les grilles du conseil général, dont l'entrée est fermée rue de la Source. En revanche, le portail côté rue Fénelon est désormais ouvert. "Pour l'instant, on attend de savoir quelle sera l'issue des discussions. On avisera après", explique Laurence Delhommeau, coordinatrice de l'association Babyland.

Alors que l’assemblée plénière du conseil général a commencé peu après 9h30 ce mercredi, les professionnels de la petite enfance sont bien décidés à se faire entendre. A 9 heures, un bref ralé poussé a opposé les forces de l'ordre à quelques manifestants devant les grilles du conseil général, du côté de la rue Général de Gaulle. Une délégation de manifestants a pu finalement entrer avant d'être reçue par la conseillère générale, Pascaline Chéreau Némazine.

Les professionnels de la petite enfance sont mobilisés devant les grilles du conseil général depuis 8 heures ce mercredi. À l'appel de la FDPE, environ 150 personnes se sont réunies pour protester contre la non-reconduction de l'aide transitoire 2013 pour ce secteur professionnel. Inquiets pour leur avenir, les manifestants veulent alerter les élus sur leur situation. Ils espèrent que des solutions soient trouvées pour pérenniser la qualité d'accueil du jeune enfant ainsi que le soutien à la parentalité. Dans un premier temps, ils ont bloqué les deux entrées du Département alors que l'assemblée plénière doit voter le budget primitif 2013 de la collectivité ce mercredi. A noter que si les professionnels de la petite enfance se sont mobilisés, des parents, craignant de perdre leur mode de garde, se sont aussi joints au mouvement.

La FDPE demande la mise en place d'une table ronde, le maintien de l'aide transitoire durant 2013 par le Département, la remise en place de toutes les aides (aide au surcoût du personnel qualifié, équipements, jeux, investissements qui ont disparu en 2012) ainsi que le reversement immédiat du "chèque marmaille".

Pour rappel, le 28 novembre dernier, la FDPE avait tiré la sonnette d'alarme suite à la non-reconduction de l'aide transitoire 2013 de ce secteur professionnel. Elle avait affirmé que "l'avenir des structures de la petite enfance est menacé". En effet, selon la FDPE, dans six mois, ce sont 1 800 emplois qui sont alors directement menacés et 4 500 familles qui risquent de perdre leur mode de garde.

www.ipreunion.com

 

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