L'Ăle de La RĂ©union Tourisme (IRT) et son prĂ©sident Patrick Serveaux ont dĂ©cidĂ© de s'attaquer Ă la question de la propretĂ©. Ce vendredi 29 aoĂ»t 2014, une rencontre avec les Ă©lus Ă©tait ainsi organisĂ©e sur le thĂšme "AmĂ©nagement et propretĂ©, clĂ©s du dĂ©veloppement touristique", en prĂ©sence d'un consultant belge spĂ©cialiste des questions d'environnement. "Nous avons mis le problĂšme Ă plat et nous avons envisagĂ© des solutions qui consistent par une sensibilisation encore plus importante, des relations plus Ă©troites avec les collectivitĂ©s et, s'il le faut, de la rĂ©pression", rĂ©sume Patrick Serveaux.
"Nous avions notĂ© que le reproche qui nous Ă©tait souvent fait par la clientĂšle touristique, câest le problĂšme des dĂ©chets et de la propretĂ©", relĂšve le patron de lâIRT. Le constat nâest pas nouveau, mais lâinstitution de promotion rĂ©gionale a dĂ©cidĂ© de se pencher sur la question ce vendredi, en compagnie de plusieurs Ă©lus. "Nous avons souhaitĂ© sensibiliser les Ă©lus des collectivitĂ©s, communes, intercommunalitĂ©s, RĂ©gion et DĂ©partement sur ce problĂšme", insiste Patrick Serveaux. "Nous avons mis le problĂšme Ă plat et nous avons envisagĂ© des solutions qui consistent par une sensibilisation encore plus importante, des relations plus Ă©troites avec les collectivitĂ©s et, sâil le faut, de la rĂ©pression", a-t-il ajoutĂ©.
Pour appuyer cette impulsion nouvelle "pour un tourisme durable", lâIRT avait fait appel aux services dâun consultant spĂ©cialistes des questions dâenvironnement venu de Belgique, Hadelin Debeer. Lâexpert wallon voit en La RĂ©union "une Ăźle propre" et a saluĂ© "les gros efforts" faits par les services de nettoyage. Mais il a aussi "remarquĂ© quelques malpropretĂ©s, notamment quelques tags qui ne sont pas particuliĂšrement jolis autour des rĂ©servoirs", mais aussi "des bouteilles et des canettes le long des routes" et encore "quelques dĂ©pĂŽts clandestins comme on peut les connaĂźtre chez nous".
Hadelin Debeer y est ensuite allĂ© de ses prĂ©conisations et autres suggestions. Concernant les dĂ©pĂŽts sauvages : "Je suggĂšre que lorsquâon fait une opĂ©ration de nettoyage, aprĂšs on rembellisse immĂ©diatement lâendroit, puis on contacte les riverains pour quâils participent et au nettoyage et au rembellissement de telle sorte que cet endroit ne soit plus le lieux oĂč on va aller jeter, mais le lieu dont on est fier."
Pour le spĂ©cialiste belge, il est ainsi primordial dâimpliquer la population. "Pour les sentiers, je suggĂšre que chaque RĂ©unionnais qui se sent un peu concernĂ©, un peu fier, devienne un agent de propretĂ©", souffle-t-il.
Concernant les zones urbaines, "je dirais que câest un peu plus sale que ce quâon peut trouver en Europe", constate Hadelin Debeer. "Mais je prĂ©conise de beaucoup plus sensibiliser les RĂ©unionnais sur lâensemble des dĂ©chets, en passant par exemple Ă la poubelle pesĂ©e individuelle (...), ou Ă des rĂšglements sanctions", ajoute-t-il, Ă©voquant lâidĂ©e de travaux dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral axĂ©s sur le nettoyage pour les contrevenants.
"On est à 625 kilos de déchets par an et par habitant à La Réunion, contre 500 kilos en Wallonie avec seulement 150 kilos de tout-venant, tout le reste étant trié. Je souhaite aux Réunionnais de pouvoir arriver à ce résultat", conclut Hadelin Debeer.
On nâen est pas encore lĂ , mais "on a fait prendre Ă la fin un engagement Ă chacune des collectivitĂ©s", affirme Patrick Serveaux. "Chacune dâelles sâest engagĂ©e Ă organiser des rĂ©unions dans les quartiers, revoir la problĂ©matique des collectes... Certaines ont dit : si ça ne marche pas, on fera de la rĂ©pression, on verbalisera ceux qui ont des comportements dĂ©viants", prĂ©cise le prĂ©sident de lâIRT, espĂ©rant que ces bonnes intentions se matĂ©rialisent un jour dans les faits.
www.ipreunion.com

Il est mignon ce monsieur SERVEAUX mais de 1. Il n'a pas le pouvoir de police pour verbaliser alors de quoi parle-t-il ? 2. La mission de l'IRT c'est la promotion ? l'aménagement ? l'entretien ? Si chacun faisait son job à commencer par l'iRT qui est un machin energivore et surtout budgétivore qui ne sert qu'à lancer des campagnes de promotion inadaptée (les fameux 4x3 du métro parisien ..; inefficace) avec des attributions de marchés aux conditions plus que douteuses, au recrutement de patronyme tout aussi douteux (cf. conseillÚre régionale de l'ouest et népotisme)... Bien sur qu'il faut améliorer la propreté mais dans le ya ka fo kon la liste est longue et y'a qu'à commencer par s'assurer que chacun reste à sa place, fasse son job, le fasse bien et les touristes seront mieux gardés....
Chemin Commune Carron, à STE SUZANNE, c'est une honte et un désespoir. Les poubelles sont renversées et éparpillées chaque jour sur la rue par les chiens errants qui déchiquettent les couches-culotte souillées pour en manger le contenu. Les voitures roulent sur les détritus.le verre est cassé et il y a des éclats partout. Les plastiques sont écrasés, éparpillés partout, et partent, dÚs qu'il pleut, dans le caniveau, puis dans le ruisseau et la petite riviÚre ST JEAN. C'est affreusement sale et triste, mais c'est pas grave car les touristes ne viennent pas dans un endroit aussi moche
. Je suis contente d'ĂȘtre partie et d'avoir retrouvĂ© en France un environnement moins dĂ©gradĂ©.
Ben, c le problĂȘme de la France
Venez voir Ă marseille !
Le pbm vient également de la mauvaise gestion des communes. Hier je demande à des agents qui coupaient l'herbe au bord du chemin pourquoi ils ne ramassaient pas les saletés ainsi que les herbes coupées au lieu de les pousser au bord avec un souffleur en sachant que le vent remettra tout sur la route.Reponse : on (la mairie de Sté Suzanne ) ne nous donne pas des moyens pour ramasser malgré nos demandes.on est obligé de travailler en macote. On repousse tout dans le caniveau..Alors c'est qui le cochon ?
Faudrait éventuellement installer des toilettes sÚches sur les parcours de randonnées et les aires de pique nique...
Une vitrine mondiale de notre Ăźle en matiĂšre de tourisme : http://www.bandcochon.re
Et visiblement on est dans du comportement durable ! Il y a quelques années à Maurice, et oui encore Maurice, les autorités avaient fait une campagne sur le thÚme de ce que retiendraient les touristes de la population s'ils continuaient à jeter leurs détritus par terre. Mais bon, nous on est chez nous et on fait ce que l'on veut, pas vrai ?
Ce sont les mentalités qu'il faut faire évoluer. Et dans toutes les couches de la population.