Le blocage de l'aéroport d'Ivato levé par la justice

Madagascar : retour Ă  la normale pour les vols Corsair et Air France

  • PubliĂ© le 1 septembre 2014 Ă  10:27
Corsair Air France

Depuis le mardi 26 aoĂ»t 2014, des personnels au sol d'Air Madagascar empĂȘchaient les vols Air France et Corsair International d'atterrir Ă  l'aĂ©roport d'Antananrivo-Ivato, protestant contre l'inscription de leur compagnie sur l'annexe B de liste noire europĂ©enne qu'ils imputent aux autoritĂ©s françaises. AprĂšs l'intervention du ministre des Transports malgache, Ulrich Andriantina, le jeudi 28 aoĂ»t, la justice a Ă©tĂ© saisie pour "ordonner l'accueil des aĂ©ronefs par les agents d'Air Madagascar et la reprise des services convenus avec les compagnies Ă©trangĂšres", indique la Tribune de Madagascar. Ce samedi 30 aoĂ»t, un vol d'Air France en provenance de Paris a ainsi pu atterrir normalement sur le tarmac malgache. De son cĂŽtĂ©, Corsair assure qu'une partie de l'assistance des vols est dĂ©sormais "assurĂ©e par le staff d'Air Madagascar", rapporte France Mayotte Matin.

"Tout s’est bien dĂ©roulĂ©, l’avion a Ă©tĂ© posĂ© dans la nuit" : voilĂ  ce que pouvait affirmer Air France concernant un vol ayant dĂ©collĂ© ce samedi 30 aoĂ»t de Paris pour atterrir Ă  l’aĂ©roport d’Ivato. Signe que les choses commençaient Ă  rentrer dans l’ordre pour les compagnies françaises aprĂšs une semaine fortement perturbĂ©e par le mouvement de grĂšve des personnels au sol d’Air Madagascar.

DĂšs le jeudi 28 aoĂ»t, le ministre des Transports malgache, Ulrich Andriantina, Ă©tait intervenu pour rappeler que l’inscription d’Air Madagascar sur l’annexe B de la liste noire europĂ©enne n’était pas de la responsabilitĂ© française. "Nous en sommes responsables en raison des dĂ©faillances et nĂ©gligences techniques, faute de moyens et de ressources financiĂšres. (...) Nous devons redoubler d’efforts pour rĂ©soudre ces problĂšmes", a-t-il affirmĂ© lors d’une confĂ©rence de presse. "Nous avons pris des engagements et donnĂ© notre assurance auprĂšs de ces compagnies Ă©trangĂšres qu’Air Madagascar assurera les services contractuelles qui lui incombent", ajoutait-il.

En parallĂšle Ă  ces dĂ©clarations, l’État avait dĂ©cidĂ© de mobiliser les forces de l’ordre "afin de sĂ©curiser l’arrivĂ©e des vols internationaux Ă  l’aĂ©roport d’Ivato", indique l’Express de Madagascar. "Certaines personnes qui font partie des meneurs du mouvement du personnel d’Air Mada­gascar auraient Ă©té  interdites d’accĂšs Ă  leur lieu de travail", complĂšte le site d’information malgache. De son cĂŽtĂ©, France Mayotte Matin affirme que "les leaders du boycott ont Ă©tĂ© convoquĂ©s au tribunal pour qu’ils cessent de bloquer le matĂ©riel".

Inquiets des consĂ©quences de cette grĂšve pour la frĂ©quentation touristique, l’Office national de tourisme de Madagascar (ONTM) et les opĂ©rateurs touristiques avaient appelĂ© vendredi les syndicats d’Air Madagascar et les autoritĂ©s compĂ©tentes "Ă  trouver une issue Ă  cette situation dans les meilleurs dĂ©lais".

www.ipreunion.com

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1 Commentaires
mora mora
mora mora
11 ans

il faut dire que 400 personnes sont reste coince a ivato pendant 3 jours et qu'il a fallut aller tous les jours a AIR FRANCE pour avoir des nouvelles...sinon !!!! 3 heures de retard pour le vol de samedi et une bonne dizaines de controle avant de prendre l'air...