Cette image choquante a Ă©tĂ© est publiĂ©e ce mardi 13 janvier 2015 par France Mayotte Matin : Ă l'Ă©cole annexe de Mamoudzou, les enfants sont contraints de manger Ă mĂȘme le sol, faute de mobilier. "Cette situation se retrouve un peu partout avec des mairies qui ont encore beaucoup de chemin aÌ parcourir avant d'offrir un peu de digniteÌ aux plus petits", indique le journal mahorais. Rivomalala Rakotondravelo, le secrĂ©taire dĂ©partemental du SNUIPP (Syndicat national unitaire des instituteurs professeurs des Ă©coles) est parti Ă Paris afin d'aborder cette problĂ©matique auprĂšs du ministĂšre des Outre-mer. (photo France Mayotte Matin)
A Mayotte, de nombreuses Ă©coles de disposent pas de cantines ou de locaux techniques pour le stockage des repas. Il faut dire que cela fait peu de temps que la pose mĂ©ridienne est en application dans l'Ăźle au lagon. Alors, les Ă©coliers doivent parfois manger Ă mĂȘme le sol leur dĂ©jeuner. C'est le cas, par exemple, Ă l'Ă©cole annexe de Mamoudzou.
"Ainsi, Ă lâoccasion des repas, les enfants sont reçus dans une pieÌce ouÌ tout le mobilier a eÌteÌ enleveÌ afin de libeÌrer le plus de place possible. Il pourrait sâagir dâun reÌfectoire, faute de mieux, si les petits ne mangeaient pas aÌ meÌme le sol, sans tables, ni chaises. Assis sur le carrelage, ils doivent ainsi se deÌbnouiller et apprendre aÌ manger dâune droÌle de manieÌre qui ne respecte ni les conditions de confort, ni celles dâhygieÌne", Ă©crivent nos confrĂšres.
En rĂ©ponse Ă cette situation qui n'est pas acceptable pour un Ă©tablissement français, la mairie de Mamoudzou, qui est responsable des Ă©coles primaires, a promis d'installer des⊠nattes afin de soulager les enfants de la duretĂ© du sol. "Et il ne faudra pas compter sur du mobilier de reÌfectoire avant longtemps, 'faute de moyens' explique-t-on du coÌteÌ de lâhoÌtel de ville", souligne France Mayotte Matin.
Une réponse attendue de Paris
"Avec la saison des pluies, les sols sont rapidement couverts de boue dans la cantine improviseÌe, lâhumiditeÌ suinte des murs ouÌ la peinture se deÌcolle en plaques. Câest aussi ça lâeÌcole sur le 101eÌme deÌpartement, un nid dâaberrations contribuant aÌ expliquer les taux si importants de lâeÌchec scolaire", explique Samuel Boscher, le rĂ©dacteur en chef du journal mahorais.
Afin de trouver une solution à cette problématique de l'éducation à Mayotte, Rivomalala Rakotondravelo, le secrétaire départemental du SNUIPP (Syndicat national unitaire des instituteurs professeurs des écoles) s'est envolé pour Paris afin de s'entretenir avec le ministÚre des Oustre-mer.
Le syndicaliste a Ă©tĂ© entendu par Sylvie Especier, ancienne sous-prĂ©fĂšte chargĂ©e de la cohĂ©sion sociale Ă Mayotte. Lors de son passage sur l'Ăźle aux parfums, elle avait mis en place un plan de construction et de rĂ©novation des Ă©tablissements scolaires. "PreÌs de 200 salles de classes sont programmeÌes pour un budget de 14 millions dâeuros au titre de lâanneÌe 2014, soit 4 de plus que lâenveloppe initiale preÌvue", indique FMM.
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C'est triste comment sommes nous arrivez la ?