A l'issue du séminaire sur la stratégie de traitement des déchets de la région sud-ouest, organisé les jeudi 13 et vendredi 14 décembre 2012 à la Halle des manifestations au Port, le TCO, la Civis et la Casud ont signé un protocole d'accord, dans lequel ils confirment leur volonté de mettre en place un projet multifilières de traitement des déchets, refusant ainsi le "tout enfouissement" et le "tout incinération". Ils ont également affirmé leur ambition de contribuer à l'élaboration du futur plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux (PPGDND).
Les trois établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) s’engagent, en matière de gouvernance, à construire et formaliser une politique de prévention commune pour limiter la production de déchets et accompagner la modification des comportements. Il s’agira aussi d’optimiser les stratégies de collectes des trois EPCI pour rationaliser les dépenses publiques et maîtriser l’impact fiscal. Par ailleurs, dès le premier semestre 2013, un syndicat mixte ouvert sera créé en étroite collaboration avec les collectivités départementale et régionale.
Dans ce protocole d’accord, les trois parties ont également convenu de garantir la continuité du service public de traitement des déchets par la pérennisation de la filière de stockage des déchets pendant la phase transitoire, et par le lancement, au premier trimestre 2013, de l’assistance à maîtrise d’ouvrage nécessaire au projet multifilières, dont la réalisation est envisagée au plus tard en 2018.
La Civis, la Casud et le TCO ont aussi opté pour une communication et une concertation optimales, permanentes et transparentes. Pour cela, il a notamment été décidé d’organiser au moins un séminaire par an afin de présenter l’avancement global du projet multifilières, mais également de créer un comité scientifique pour accompagner sa réalisation, et de mettre en place un comité consultatif réunissant administrés, acteurs institutionnels et associatifs.
Le protocole d’accord pour une gestion partagée et responsable du traitement des déchets des territoires de la région sud-ouest de La Réunion acte enfin la volonté des trois EPCI d’œuvrer pour la mise en place d’un pôle de compétence déchets/énergie, en vue de promouvoir l’émergence de filières innovantes et porteuses d’emplois.
Il faut absolument réduire nos déchets, 634 kg par habitant c'est trop. Il faut de la part de nos collectivités une politique plus agréssive avec une réelle éducation des consommateurs.La sensibilisation ne suffit plus Le Réunionnais est capable d'effort en se sens, à condition que sa contribution soit prise en compte et récomposée par une juste compensation au niveau de sa taxe d'ordures ménagères. Les collectivités doivent reprendrent la main sur les industriels du traitement de déchets qui eux on bien compris que les ordures valent de l'or. Si l'incinérateur est une solution pour protéger le foncier qui devient rare, mais aussi l'environnement par rapport à l'enfouissement , il ne faut surtout pas de T.M.B ( Trie Mécano Biologique) véritable usine qui va remplacer le consommateur dans le geste du trie. Le Réunionnais est capable de trier lui même ses déchets, et les résultats seront de loin plus efficace que le fameux T.M.B. Le T.M.B est en faite un Tour de Manipulation Biologique, qui à long terme détruira la faune et flore de la Réunion, et qui fait croire au collectivité que cela va résoudre le problème du traitement des déchets. Depuis plus de 15 ans cette technique existe en Europe et ailleurs, et c'est n'est pas un hasard que la plupart des pays Européens l'abandonne. Ce qui ne marche pas en Europe, marcherait-il lieux sosu les tropiques?Syndrome du gouyave de france! Le T.M.B c'est chère, unitile , et dangereux. Le compostage doit être réalisé à la source et non sur des ordures en mélanges. Allez sur le web, taper dans un moteur de recherche "Scandale du TMB" vous serez surpris de voire le nombre d'associations qui se battent contre ce procédé polluant et qui pénalise financièrement le citoyens et l'environnement. Véritable cadeaux empoisonné pour nos générations futures. A Ste Suzanne nous souffront depuis des décénnies de l'enfouissement, et cela sera un véritable calvaire pour la ville si on laisse s'implanter un TMB. Le temps joue contre nos décideurs,et la population risque de montrer son mécontement dans les prochaines années.
Nous sommes bientôt en 2013. Combien d'années faut-il pour construire une usine d'incinération et trouver de nouveaux terrains pour l'enfouissement de nos déchets ? A cette question, ces responsables politiques, pas plus que la Région, le Département ou l'Etat ne répondent pas. Gouverner, c'est prévoir. Ils se révèlent incapables après des mois de palabres et d'"études" de nous présenter un plan de traitement des déchets pour les cinq ans qui viennent ! Ce sont des incapables ! Démission !