Les organisations syndicales (CGTR, FO, FSU, SAIPER, SOLIDAIRE, UNEF) se sont réunies ce mercredi 25 juin 2014 au siège de la CGTR, pour établir un bilan de la visite de la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin sur l'île ce vendredi 20 juin. Un séjour qui aura marqué les esprits des syndicats... qui n'ont pas été reçus par la ministre. Pour les partisans du dialogue social, George Pau-Langevin a donc "tout faux".
"Elle a refusé de rencontrer les organisations syndicales. C'est dommage pour un premier contact avec les syndicats de La Réunion", remarque Ivan Hoareau, le secrétaire général de la CGTR. "Le dialogue c'est important. Le sociétal c'est bien, mais en matière sociale la ministre n'a pas assuré son rôle", continue-t-il. "Les visites ministérielles c'est du symbolique, rien ne change vraiment et ne pas nous recevoir cela fait sens", lance de son côté Marie-Hélène Dor, la secrétaire départementale adjointe de la FSU.
Une rencontre s'est toutefois déroulée avec les organisations patronales pour décliner les questions du pacte de responsabilité et des contreparties. "Les organisations syndicales existent et nous sommes 6 à avoir des choses à dire sur ce pacte de responsabilité", précise Ivan Hoareau. Les syndicats en gardent un goût amer.
Avec l'arrivée prochaine en juillet du président de la République, les organisations comptent bien se faire entendre. Du côté de l'UNEF, la venue de François Hollande est très attendue. "On espère des réponses concrètes sur la réforme des bourses, sur le budget de l'université…", rapporte le syndicat étudiant. Et d'ajouter : "Il a fait de la jeunesse sa priorité, que ça se traduise dans les faits."
Une demande a été faite de la part des organisations syndicales pour le rencontrer et exposer leurs revendications. "Que nos exigences en matière sociale et salariale, d'emploi ainsi que les inégalités sociales qui grandissent, lui parviennent aux oreilles", indique le secrétaire général de la CGTR. "S'il le faut avec de la mobilisation", termine-t-il.
Coralie Georget pour www.ipreunion.com


Ah, les syndicats ne sont pas habitués à ne pas être reçu par les socialistes!
Il est vrai qu'à l'époque de Mitterand, avant de sortir une loi il fallait à tout prix passer par les syndicats, par conséquent ce n'était plus le Président qui dirigeait le pays mais les syndicats!!!
Aujourd'hui les syndicats perdent du pouvoir, c'est SUPER, parce que on ne vote pas pour le syndicat mais bien pour un président, même si moi je n'ai pas voté pour celui-ci et je suis fier de le dire car ceux qui voté pour celui-ci sont extrêmement déçu!!!
bye bye les syndicats, il faut casser ces petits fouteurs de M.....