Les transporteurs réunionnais sont en colère après la procédure contradictoire engagée par la DEAL (direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement) ayant entraîné la suspension de l'enlèvement des andins sur le site de la carrière des Orangers à Sainte-Anne (Saint-Benoît), dans le cadre du pré-chantier de la nouvelle route du Littoral. S'estimant "pris en otages" par les services de l'État, ils envisagent une action de protestation s'ils ne peuvent pas reprendre le travail ce lundi 19 janvier. "Si on est toujours bloqués, on est prêt à mettre 200 à 300 camions dans la rue !", prévient Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR (fédération nationale des transports routiers) à La Réunion.
Ce mardi 13 janvier, plusieurs adhérents de la FNTR se sont réunis au siège de la fédération avant de se rendre sur le site de la carrière des Orangers, à Sainte-Anne. Il s’agissait de "faire le point" après la procédure engagée par la DEAL, cette dernière estimant que les autorisations n’auraient pas été respectées par les exploitants. Une procédure ayant entraîné l’arrêt de tout prélèvement depuis le lundi 5 janvier, à la demande du groupement Vinci/GTOI/SBTPC attributaire du marché de la nouvelle route du Littoral.
Du côté des transporteurs, on a du mal à digérer ce nouveau grain de sable dans les travaux préparatoires au grand chantier de la NRL. "Nous estimons qu’il n’y a pas à faire un grand tralala pour enlever ces andins, d’autant que ce sont des andins dits de surface", juge Jean-Bernard Caroupaye. "Chaque prise de position de la DEAL complique les choses, ralentit, freine et ça ne correspond en rien à l’accompagnement que nous avons demandé à l’Etat pour accélérer les choses et assouplir les autorisations", poursuit-il.
Après les deux "carrières sauvages" identifiées à La Possession, c’est justement un nouveau problème d’autorisation qu’a soulevé la DEAL concernant le site des Orangers. "Je ne cautionne pas ce qu’il s’est passé sur La Possession, car là c’était vraiment un acte de sauvagerie avec du déboisement sans autorisation. Mais là ça n’a rien à voir", considère le président de la FNTR. "Il y a eu une déclaration et une autorisation pour 3 hectares. C’est vrai qu’aujourd’hui le site occupe une plus grande partie que celle qui était prévue, mais ce n’est pas une plateforme qui va perdurer dans le temps. C’est une zone tampon de stockage et ce n’est que du stock provisoire", explique-t-il, enjoignant les services de l’État à "nous laisser travailler en paix !"
Une opération escargot de Sainte-Anne à Saint-Denis ?
Sur place, il est aisé de constater que le site a débordé du cadre réglementaire qui lui était imposé au départ. Le chantier des Orangers est en effet très imposant, avec plus d’une vingtaine d’engins se relayant sur le site, même si beaucoup sont à l’arrêt depuis l’intervention de la DEAL.
Mais chez les transporteurs, l’impatience gronde. "On nous avait promis de débuter le 12 janvier et on s’aperçoit à nouveau qu’il y a un problème lié à la DEAL alors que nos véhicules étaient prêts et opérationnels...", déplore Pierrick Robert, vice-président de la FNTR. "Est-ce qu’on veut vraiment que l’économie reprenne à La Réunion ? Ou est-ce qu’on va dire encore que les transporteurs mettent la pression ?", s’interroge-t-il, avouant que "nous n’avons pas envie de mettre la pression ou de faire des manifestations, mais si c’est ça qu’ils veulent..."
Le message est clair, les transporteurs sont prêts à l’action. "Quand ils ont appris la décision de la DEAL, j’ai été asséné de coups de téléphone", confie Jean Bernard Caroupaye. " Ils m’ont dit : on nous a promis beaucoup de travail, mais on travaille au compte-gouttes, au coup par coup. On ne va pas pouvoir commencer à travailler le 12, et le 19 qu’est-ce qu’on va faire avec nos camions ? Et bien ils ont dit : on va les mettre dans la rue, on va faire une opération escargot s’il le faut pour sensibiliser les pouvoirs publics et pour tirer la sonnette d’alarme", poursuit-il.
Selon le président de la FNTR, le mouvement pourrait même être d’envergure en cas de non reprise de travail ce lundi 19 janvier. "Si on est toujours bloqués, on est prêt à mettre 200 à 300 camions dans la rue !", prévient-il. Le cortège partirait alors du site de Sainte-Anne pour se rendre jusqu’à la préfecture de Saint-Denis, ce qui perturberait la circulation sur plusieurs dizaines de kilomètres....
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Johan Ducros, Posté le Mercredi 14 Janvier à 12H02:
Compare ce qui est comparable, entre un tas d'ordure et des roches, il y a une sacré différence.
De plus la ou les roches sont stockés, le propriétaire est d'accord.
A part empĂŞcher les gens de travailler, la deal sert a rien (en tout cas dans cette affaire).
Ils veulent justifier leurs salaires. Les andains ne sont pas leurs seules domaines d'activité, et bizarrement, il y a énormément de laxiste de ce côté. Les andains sont enlevé dans des champs, ça augmente donc la surface à cultiver pour l'agriculteur.
Je ne vois pas en quoi ça les déranges, a moins qu'ils ont un interet a mettre des batons dans les roues de la NRL
Bravo. Monsieur le président. A la FNTR on. Travail pour l'économie et. L'intérêt des Reunionnais. Heureusement qu'il existe de vrais hommes de. Grande valeurs dont. Vous êtes l'exemple. Merci
L'affligeante incohérence d'un peuple qui célèbre La Vie dans les temples de cultes et dont les actes aboutissent à la destruction de La Creation
2ème tentative!
Bloquer des routes ne serait pas la bonne solution car vous aurez de moins en moins l'adhésion des Réunionnais!
Il est vrai qu'avec Pierrick Robert dans la bande nous ne sommes pas à l'abris de certains dérapages, c'est un violent ce mec, et irrespectueux envers la population, il suffit de voir l'affaire de son grand frère qui sort dans les journaux depuis hier soir où il a une fraude de 3 millions d'euro et des cosntruction non règementaires!
Bref, je ne cherche aucunement à défendre la DEAL car dans un contexte tel que le notre c'est le travail et seulement le travail qui permettra à notre économie de se relancer! DEAL ne devient pas un dealer!
Mette dans chemin si o na la race.
Le président de la FNTR: "Il y a eu une déclaration et une autorisation pour 3 hectares. C’est vrai qu’aujourd’hui le site occupe une plus grande partie que celle qui était prévue, mais ce n’est pas une plateforme qui va perdurer dans le temps. C’est une zone tampon de stockage et ce n’est que du stock provisoire". Oui alors dans ce cas M. Caroupaye je vais venir stocker toutes mes ordures temporairement dans zot jardin!!! Pas de problème, ce n'est que temporaire!!
Tiens, tiens ...
comme par hasard, le vice-président de la FNTR se trouve être le frère du Ti clown de Saint Leu !!!
Opposition à la NRL. Vous savez que ce chantier n'est pas bon au devenir de La Réunion.. Mais non vous vous souciez de votre propre intérêt économique à titre facile.. et pourtant les opposants à la NRL ne sont pas contre une Nouvelle Route, faut elle qu'elle s'inscrive dans une continuité pertinente du devenir Réunionnais. Hors ce n'est pas le cas ici, nous savons l'impact mauvais, nous savons le coût de l'infrastructure indécent, nous savons le fait fragiliser nos valeurs. Un autre projet, un vrai projet, pertinent en tout point, &profitant à l'Economie Réunionnaise est possible.
On a besoin travail les PME sous gravement atteint de l'administration lente la DEAL doit simplifiers l.epiration des andins
Vendredi 16 les acteur doit faire avancée l'économie de la réunion ont ve du boulot
SVP les commentaire attaque individuel n'est pas digne d'un chef entreprise nous avancent pour toute les société restons humble
JHD