Ce lundi 1er septembre 2014, plusieurs enseignants de l'école catholique de Sainte-Clotilde ont entamé un mouvement de grÚve en raison d'un problÚme d'amiante concernant huit salles de classes sur les vingt-deux que compte l'établissement. Si les travaux de désamiantage ont bien eu lieu, les analyses de mesure d'empoussiÚrement prévues par la réglementation aprÚs les travaux n'ont pas été réalisées, ce qui est source d'inquiétude", explique Jessica Drula, déléguée du personnelle et représentante du syndicat FEP-CFDT. Ce lundi, les élÚves des huit classes concernées sont restés dans la cour de récréation, surveillés par leurs enseignants, épaulés par quelques-uns de leurs collÚgues grévistes par solidarité.
Au dĂ©part, seul un dĂ©brayage de quelques minutes Ă©tait programmĂ©. Mais finalement, le mouvement sâest muĂ© en une grĂšve susceptible de se poursuivre ce mardi 2 septembre. "Il doit y avoir des entretiens entre lâinspection du travail et lâOGEC (organisme de gestion de lâĂ©cole catholique). Nous verrons demain matin (mardi, ndlr). Si nous nâobtenons pas de rĂ©ponse qui nous convient, nous poursuivront le mouvement", confie Jessica Drula.
Faute dâanalyses leur certifiant la disparition totale dâamiante ou de poussiĂšre dâamiante, les enseignants considĂšrent quâil y a "mise en danger de la vie dâautrui", explique la dĂ©lĂ©guĂ©e du personnel. "Tous travaux de dĂ©samiantage doivent ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©s et suivis dâanalyses sur lâempoussiĂšrement. Or cela nâa pas Ă©tĂ© fait, donc rien ne nous garantit quâil nây a plus dâamiante. Les matĂ©riaux incriminĂ©s ont certes Ă©tĂ© retirĂ©s, mais il demeure une incertitude. Nous voulons un document officiel nous certifiant quâil nây a aucun danger et que ces analyses soient faites."
Dans le cas contraire, les Ă©lĂšves pourraient de nouveau se voir forcĂ©s de passer la journĂ©e Ă lâextĂ©rieur de leurs salles de classe.
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