Jean-François Lebon, directeur départemental de la sécurité publique a présenté ses voeux

Vie des unités de la police : entre prévention et répression

  • Publié le 11 février 2016 à 12:18
Jean François Lebon

Le directeur départemental de la sécurité publique de la Réunion (DDSP) Jean-François Lebon, a présenté ses voeux ce jeudi 11 février 2016. L'occasion pour lui et son équipe, d'échanger avec la presse et de faire un point sur plusieurs sujets tels que la sécurité routière ou sur la vie des unités.

Parmi les sujets abordés, celui de la sécurité routière. Les chiffres de 2015 ne sont pas satisfaisants, tandis que ceux de 2016 continuent d'augmenter, même si des mesures ont été prises par la préfecture notamment. Le commandant Thierry Dambreville, chef des unités départementales estime que la police "a assez de moyens pour agir".

Chaque secteur de l'île et toute La Réunion elle-même, rencontre des problèmes spécifiques locaux quant à la sécurité routière. " Lorsqu’on parle d’alcoolisation, extrême, de piétons empruntant des 2X2 voies à forte circulation, ce nombre de scooters sans casque, faisant fi de toutes les règles du code de la route, je me dis qu’il y a un travail préventif à faire, mais aussi répressif" décrit Thierry Dambreville.

La coopération de la police avec la gendarmerie permet un "maillage" plus efficace sur le terrain, afin de permettre une présence plus accrue aux endroits accidentogènes. "Les moyens existent, il faut les utiliser à bon escient, de les organiser afin d’être le plus efficace possible".

Malheureusement, il n'y pas que la sécurité routière dont la police est en charge. Les atteintes aux biens ou aux personnes, les affaires criminelles, familiales ou encore administratives, font l'objet d'unités dédiées.  De son côté, la commissaire de Police Mathilde Lechauve, chef de la sureté départementale, met la prévention et l'éducation dans les plus forts maillons de la chaîne. "On ne part pas systématiquement sur des condamnations quand on entend des personnes. Il y a une très grosse partie de mise en garde ou d’explications et je pense que c’est essentiel. Cela ne doit pas être la seule chose, mais cela fait partie intégrante des policiers" termine la commissaire.

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