Un site d'infos réunionnais (974) vient de mettre en ligne un article diffamatoire disant qu'il y aurait une négociation entre Thierry Robert et Huguette Bello pour que l'un face l'autre au 2nd tour en échange d'une clémence des juges pour ces soi-disant ennuis judiciaires. Ceci est totalement faux !
C’est pourquoi, j’écris ces quelques mots suite mon grand étonnement de voir un article diffamatoire relater une quelconque alliance entre deux candidats au second tour des élections régionales de décembre 2015 à la Réunion.
Le journalisme mène à tout, mais à condition d’en sortir, a-t-on coutume de dire. Longtemps à la périphérie des instances de décision surtout depuis le boom médiatique de la fin du 20èmesiècle, les journalistes ont aujourd’hui pris la décision de mouiller le maillot et de mettre la main à la pâte. Quoi de plus noble pour un citoyen que de venir contribuer à l’entreprise de construction nationale. Sur ce point rien à redire, sinon bravo. Car quoi que l’on puisse dire, au-delà, de son statut, le journaliste est aussi un citoyen à part entière.
MAIS ! Car, il y a un MAIS. Le journalisme est un métier qui a ses exigences. Celles-ci reposent sur l’IMPARTIALITÉ, la
NEUTRALITÉ, l’OBJECTIVITÉ, entre autres critères qu’un engagement politique affirmé ne saurait respecter. Ce qui risque dès lors de poser des problèmes d’ordre déontologique. Certes, on me dira que de grands et éminents journalistes, ont su allier la pratique journalistique et l’engagement politique. Mais ce fut une autre époque. Celle de la pensée unique, du monopartisme ou de la pluralité encadrée. Mais aujourd’hui, à l’heure du multipartisme intégral, ceci relèverait de la pure gageure. L’engagement politique ne saurait, en l’état actuel de notre évolution démocratique, se conjuguer avec un quelconque exercice de la profession de journaliste, au risque de se discréditer, de se décrédibiliser aux yeux de l’opinion qui verrait à travers ses écrits, une prise de position pour une chapelle politique. Mieux vaut alors ne pas mélanger les serviettes et les torchons.
Pour cela, il faut opérer des choix pour imposer les ruptures nécessaires. Une "réorientation professionnelle", s’impose. Même si la politique est loin d’être une profession et qu’il est temps d’envoyer tous les politiciens professionnels à la retraite, les journalistes engagés sur le champ politique, devrait songer à mettre leur carrière entre parenthèses. Car journalisme et militantisme politique actif, ne font pas à mon sens, bon ménage. Aussi, à quelques encablures des prochaines élections régionales, les différents journalistes qui se sont alignés dans les starting blocks, devraient songer à faire le grand choix. Il y va de la clarté et de la lisibilité du jeu politique.
Pour conclure, il faut absolument en finir avec ce journalisme de "caniveaux" aux ordres d'un financier aux abois.
Pour une Justice 974
la presse est très engagée à la réunion , SANS EXCEPTION, mais elle est honteuse
Pensez-vous vraiment que nous sommes encore dans un état de droit?
Vous devriez ouvrir les yeux, nous en sommes bien loin!
Rappelez-vous par exemple le référendum du 29 mai 2005.
Que pensez-vous du TAFTA, négocié en ce moment même en toute obscurantisme?
C'est ça un état de droit?
qu'importe qui remporte les régionales du moment que tout le monde travaille pour le meilleur de l'avenir de l'ile et de tous ces habitants , es .
mais le journalisme va continuer à faire son vrai travail de journalisme , sinon c'est trop facile pour ceux qui veulent montrer au public un masque de bonne santé mentale et cela concerne aussi les régionales en métropole c'est pire .
et que la justice fasse son travail .
on n'est pas dans un pays de dictature ou le journalisme s'occulte sous peine de mourir , on est dans un état de droit , quoi
qu'il y a beaucoup de chose qui n'est pas correct mais c'est un état de droit.
BRAVO ! https://eveilcitoyen974.wordpress.com/
Ce n'est pas étonnant, et c'est même courant. Les sites d'information vivent souvent grâce aux encart publicutaire et les plus gros client sont souvent les collectivités. Donc il leur devient difficile d'êtres impartiale dans le traitement de l'information. Surtout si ça sent le roussi pour les clients sortant, ils savent que si une autre équipe arrive au pouvoir ça sera bye bye les subventions
Il avait promis une campagne de caniveau, on est dedans.
Belle analyse, il y a des journalistes qui ne savent malheureusement pas faire la différence !
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