Sagis pour Réunion 1ère en partenariat avec Imaz Press et le JIR

Régionales : Didier Robert bien mal embarqué, mais rien n'est (tout à fait) joué

  • Publié le 7 juin 2021 à 19:03
  • Actualisé le 7 juin 2021 à 19:07

24%, ce sont les intentions de vote en faveur du candidat Didier Robert au 1er tour des régionales du 20 juin 2021, selon un sondage Sagis pour Réunion la 1ère en partenariat avec Imaz Press et le JIR réalisé entre le 29 mai et le 4 juin 2021. Il est talonné par Ericka Bareigts avec 23,5% des intentions de vote et Huguette Bello avec 22,5% des intentions de vote. Vanessa Miranville, Patrick Lebreton et Olivier Hoarau, respectivement à 8,5%, 8% et 7% des intentions de vote, pourraient être les arbitres d'un second tour qui positionne la gauche en ballotage très favorable face à un Didier Robert, seul candidat à droite, qui semble bien mal embarqué à moins de deux semaines du 1er tour. Comme tout sondage, il convient bien évidemment de les regarder avec prudence compte tenu des marges d'erreurs. Il donne surtout à voir une indication significative de l'état du rapport des forces entre les listes. Néanmoins, rien n'est joué. Les résultats définitifs dépendront de la capacité des candidats et leurs soutiens à mobiliser leur électorat durant ces deux semaines pour accroître ou consolider leur score (Photo rb/www.ipreunion.com Infographie vs/www.ipreunion.com)

- Didier Robert jugé sur son bilan et par la justice -

Le premier enseignement de ce sondage, c’est qu’avec 24% des intentions de vote, "Didier Robert est très éloigné de son score de 2015 où il avait engrangé 40,36% des voix au premier tour", note Philippe Fabing, directeur de Sagis. A l’époque, le président de Région sortant était "en bonne forme politiquement parlant", souligne l’analyste qui rappelle qu’il avait aussi bénéficié du soutien d’une plateforme d’union de la droite "très solide et très engagée".

Après deux mandats, Didier Robert semble désormais à bout de souffle, miné par les affaires et un bilan en demi-teinte.

En effet, celui qui est président de Région depuis maintenant 11 ans n’aura pas réussi le pari de finaliser son grand projet, celui du chantier de la NRL, plombé par les problèmes d’approvisionnement et financiers, qui n’ont pas été éclipsés malgré l’inauguration en grande pompe, en avril dernier, d’une demi-route fermée.

A cela s’ajoute les polémiques autour de la continuité territoriale, ou encore autour du budget régional consacré à la culture.

Lire aussi : Trop chers bons de continuité territoriale
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Cela, sans compter les différentes enquêtes préliminaires en cours, notamment celle relative à son cabinet pléthorique qui fait d’ailleurs l’objet actuellement d’un rapport de la Chambre régionale des comptes ou encore celle relative aux marchés de la NRL et qui date de 2015 ou encore celle relative aux marchés de la NRL et qui date de 2015.

Lire aussi : Enquête sur les marchés de la NRL : perquisitions chez Didier Robert, Dominique Fournel et Jean-Louis Lagourgue

Sa récente condamnation dans le cadre de l’affaire des Musées Régionaux n’est certainement pas étrangère à ce score, le sondage ayant été réalisé une semaine après la décision de justice, le 21 mai dernier. "Sa dynamique a été contrariée par le calendrier judiciaire", explique Philippe Fabing qui indique que "désormais, Didier Robert doit faire campagne avec le spectre d’une condamnation à une peine d’inéligibilité".

- L’union de la droite ne décolle pas -

Contrairement à 2015, la dynamique d’union semble avoir du mal à prendre pour ce scrutin. En effet, lors du scrutin précédent, Didier Robert qui avait réussi à rassembler la droite (sans André-Thien-Ah-Koon mais avec Nassimah Dindar) avait caracolé au soir du 1er tour avec 40,36% des voix, loin devant Huguette Bello qui avait engrangé à l’époque 23,80% des voix.

6 ans après, Didier Robert a, selon ce sondage, perdu 16 points, un écart important qui semble montrer que l’actuelle union ne convainc pas encore.

Et pour cause, entre ces deux scrutins, plusieurs événements sont venus écorner la solidité de cette union, à commencer par la succession de Nassimah Dindar à la tête du Département, fin 2017 qui avait vu la droite se déchirer entre Cyrille Melchior et Jean-Claude Lacouture.

Cet épisode avait amené quelques semaines plus tard Didier Robert à claquer la porte des Républicains, et, en prime, de qualifier Michel Fontaine et Jean-Paul Virapoullé de "traitres" qu’il faut "arrêter de nourrir".

Cet épisode a, semble-t-il, laissé des traces au sein de l’électorat. A cela, il faut ajouter plusieurs passifs entre Didier Robert et d’autres élus, à commencer par André Thien-Ah-Koon, le "père spirituel" de Didier Robert à qui le président de Région sortant avait tourné le dos ces 12 dernières années, ou encore Bruno Domen qui fut le chef d’orchestre de la campagne des régionales de Thierry Robert en 2015.

A cela s’ajoutent des postures politiques surprenantes, telles que celle de Michel Vergoz, ancien ténor du parti socialiste et opposant de Didier Robert, qui a rejoint la liste du président de Région sortant. Si les élus ne semblent pas rancuniers, pas sûr que les électeurs aient accepté cette alliance qui ne semble pas reposer sur des bases solides et sincères.

Ce résultat est certainement aussi le fruit d’une dynamique d’union qui a pris du temps à se dessiner, comme le rappelle Philippe Fabing, la droite réunionnaise ayant, durant plusieurs mois, hésité entre un soutien à Didier Robert et la recherche d’un plan B avec une liste pouvant être menée par Cyrille Melchior ou David Lorion.

Certainement tiraillée entre cette prime au sortant, et la nécessité de fonder une liste concurrente, elle a finalement décidé de céder aux avances de Didier Robert, avec le risque, si ces intentions de vote se confirment, d’un ballotage défavorable en vue du second tour. 

Pour Philippe Fabing, directeur de Sagis, le score de Didier Robert devrait néanmoins être "sensiblement supérieur" à ces 24% au soir du 1er tour. "La droite pèse davantage que 24% en théorie", explique l’analyste politique qui rappelle que le président de Région est le seul candidat à droite de ce scrutin. "Tout dépendra de la capacité des troupes, surtout des maires, à mobiliser leur électorat durant ce sprint final", ajoute Philippe Fabing pour qui "les cartes ne sont plus entre les mains de Didier Robert" mais de ses soutiens, tout particulièrement des deux ténors de la droite que sont Michel Fontaine et André Thien-Ah-Koon.

On peut s’interroger sur la posture qui sera adoptée par ces maires à la lumière de ce sondage.

- Huguette Bello et Ericka Bareigts au coude à coude -

Avec respectivement 23,5% et 22,5% des intentions de vote, Ericka Bareigts et Huguette Bello se retrouvent dans un mouchoir de poche en vue de ce 1er tour. Les deux femmes bénéficient en effet d’une aura et d’une stature similaire, expliquant ce score très serré.

Par ailleurs, elles réussissent à brasser un spectre très large de l’électorat, Ericka Bareigts se positionnant au centre-gauche tandis que Huguette Bello porte une liste davantage à gauche. Loin de s’opposer, les deux femmes semblent ainsi se compléter, ce qui leur permet de dépasser chacune la barre des 20%.

Même si mathématique ne rime pas forcément avec politique, en additionnant leurs deux scores, on peut voir qu’elles atteignent les 46%, soit tout près des 50% permettant d’avoir la majorité absolue des suffrages dès le 1er tour.

Lire aussi : Régionales : une gauche unie aurait pu changer la donne dès le premier tour

La gauche a-t-elle eu tort de se diviser ? Pas pour Philippe Fabing qui estime que les candidatures de Ericka Bareigts et de Huguette Bello 'n’ont rien d’anormales'. 'Ce sont deux femmes avec une stature, avec une expérience politique forte, des personnalités de premier plan. Elles sont légitimes à se présenter à ce scrutin', souligne le directeur de Sagis.

La question qui se posera, compte tenu du faible écart de voix, est surtout celui de la posture qu’elles vont adopter en vue du second tour. Jusqu’à maintenant, les deux maires ont toujours tenu la même ligne, celle selon laquelle la gauche saura se retrouver en vue du second tour derrière le candidat de gauche qui arrivera en tête du 1er tour.

Ce faible écart dans les intentions de vote montre que rien n’est joué en vue de ce rassemblement, Ericka Bareigts comme Huguette Bello peuvent en effet terminer en tête de ce premier tour, pour avoir la légitimité de conduire un rassemblement de la gauche au second tour, si celui-ci se concrétise. Ces prochains jours seront donc décisifs pour l’une et l’autre candidate en termes de capacité à mobiliser pour tenter de terminer en tête de ce 1er tour.

- Vanessa Miranville, Patrick Lebreton et Olivier Hoarau en arbitres -

Avec respectivement 8,5%, 8% et 7,5% des intentions de vote, rien n’est joué pour Vanessa Miranville, Patrick Lebreton et Olivier Hoarau. Compte tenu de la marge de manœuvre, ces derniers peuvent se retrouver dans 3 configurations distinctes le 20 juin prochain : ne pas dépasser la barre des 5%, ce qui les éliminerait de fait de ce scrutin, recueillir entre 5% et 10% des voix, ce qui leur permettrait de fusionner avec une liste ayant recueilli plus de 10% des voix, en vue du second tour, ou encore atteindre la barre des 10%, ce qui leur permettrait de se maintenir en vue du 27 juin prochain.

Pour ces trois candidats, la mobilisation de l’électorat sera aussi décisive. Leurs attentes sont néanmoins différentes, selon Philippe Fabing.

La maire de la Possession aura besoin d’une participation la plus forte possible pour engranger des voix, l’adhésion à sa candidature étant plus diffus géographiquement.

Les maires du Port et de Saint-Joseph doivent quant à eux compter sur une participation globale plus faible, puisqu’ils comptent avant tout faire le plein de voix sur leurs territoires respectifs. Un fort taux de participation aurait donc pour effet de diluer le vote en faveur de leurs candidatures.

Quoi qu’il en soit, ces trois personnalités politiques pourraient avoir à jouer un rôle décisif en vue du second tour, soit en provoquant une triangulaire, voire une quadrangulaire (en cas de maintien des deux premières listes de gauche), soit en pesant sur la stratégie de rassemblement en vue du second tour.

En ce qui concerne Vanessa Miranville, un maintien de sa candidature dans l’éventualité où elle atteint les 10% n’est pas à exclure. En conservant ce score, voire en le renforçant, au second tour, elle aurait alors l’opportunité de faire son entrée au sein du Conseil régional, et d’être audible en vue de la préparation des régionales de 2027. Dans le cas contraire, elle pourrait s’astreindre à une posture de neutralité conformément à sa dynamique actuelle visant à se présenter au-dessus des partis.

Quant à Patrick Lebreton et Olivier Hoarau, les deux hommes ont d’ores et déjà affirmé la nécessité pour la gauche de se rassembler le 27 juin prochain. Reste à voir le choix qui pourrait être fait par ces deux candidats. Si le maire du Port semble enclin à l’union que ce soit avec Ericka Bareigts ou Huguette Bello, Patrick Lebreton a jeté un pavé dans la mare il y a quelques semaines en disant qu’il était hors de question qu’il appelle à voter pour une candidature de droite, pointant du doigt la liste conduite par Ericka Bareigts.

Quelle serait alors son choix si Ericka Bareigts arrive en tête de ce premier tour ? Se rangera-t-il derrière elle ? Appellera-t-il Huguette Bello à se maintenir, quitte à prendre le risque de provoquer une triangulaire ? Se maintiendra-t-il s’il dépasse le seuil des 10% ? Se retirera-t-il purement et simplement en ne donnant aucune consigne de vote ?

- Les écologistes et le Rassemblement National n’arrivent pas à percer -

Crédités de 2% des intentions de vote, les écologistes et le Rassemblement National n’arrivent pas à percer lors d’un scrutin local. "C’est une tendance régulière. Là où ces partis peuvent faire des scores non négligeables lors de scrutins nationaux tels que la présidentielle ou les européennes, ils enregistrent des scores très faibles lors des scrutins locaux", estime Philippe Fabing. En cause, les enjeux du scrutin, purement locaux, et certainement les candidats qui n’ont pas forcément la même aura que d’autres personnalités locales de premier plan.

Sans surprise, ces deux candidats sont suivis en queue de peloton par les trois "petites listes" de ces régionales, à savoir Joseph Rivière, crédité de 1,5% des intentions de vote, Jean-Yves Payet avec 0,5% des intentions de vote, et Corinne de Flore avec 0,5% des intentions de vote.

- Rien n’est joué, la mobilisation sera la clé -

Pour Philippe Fabing, le principal enseignement de ce sondage est qu’"absolument rien n’est joué actuellement". Cela s’illustre notamment par le niveau d’incertitude encore très élevé concernant les intentions de vote.

En effet, selon ce sondage, seuls 54% des personnes ayant exprimé une intention de vote déclarent que leur choix est définitif. Les 46% restants indiquent quant à eux qu’ils peuvent changer d’avis.

Quant aux choix lui-même, il semble davantage certain chez les électeurs de droite. En effet, 66% des personnes ayant indiqué qu’elles voteraient en faveur de la liste de Didier Robert ont affirmé que leur choix était définitif. 53% des personnes qui ont l’intention de voter pour Ericka Bareigts indiquent que leur vote est définitif. Ce chiffre descend à 43% pour les électeurs qui indiquent qu’ils ont l’intention de voter pour la liste conduite par Huguette Bello.

Lire aussi : 1er tour des régionales : 46% des électeurs n'ont pas encore arrêté leur choix

Pour le directeur de Sagis, cette volatilité de l’électorat à gauche s’explique par le grand nombre de candidatures dans ce camp. "Le jeu reste très ouvert", insiste Philippe Fabing. A contrario, Didier Robert étant le seul candidat de droite à ce scrutin, à la tête d’une liste d’union, les électeurs de droite sont donc davantage enclins à exprimer un vote définitif.

"Ce sondage démontre que la capacité de mobilisation des différents candidats sera décisive", réitère l’analyste politique. "Les enjeux sont importants à tous les niveaux", ajoute-t-il. Pour Didier Robert et ses soutiens, il s’agira d’engranger un maximum de voix pour équilibrer le rapport de force en vue d’un éventuel second tour face à une gauche unie. Pour Ericka Bareigts et Huguette Bello, il s’agira de terminer en tête, afin de se positionner comme celle qui pourrait conduire une liste de rassemblement au second tour. Pour Vanessa Miranville, Patrick Lebreton et Olivier Hoarau, leur score pourrait être lourd de conséquences pour peser dans le second tour, en vue d’un maintien ou d’une fusion.

www.ipreunion.com/redac@ipreunion.com


• Sondage Sagis pour Réunion 1ère/France Télévisions en partenariat avec Imaz Press et le JIR du 29 mai au 4 juin 2021.
• Echantillon : : 500 personnes constituant un échantillon représentatif de la population de La Réunion âgée de 18 ans et plus, déclarant être inscrites sur les listes électorales.
• Méthode : Etude réalisée par téléphone, fixe et mobile
• Quotas : sexe, âge, profession de la personne interrogée, stratification par communes. Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques : c'est la raison pour laquelle ils sont présentés en tendances (intervalles - (3)) La marge d'erreur sur les intentions de vote est estimée à +/- 5%, à 90% de probabilités.• Sondage transmis à la Commission Nationale des Sondages et consultable auprès d'elle.

guest
32 Commentaires
CARO
CARO
3 ans

Ce n'est PAS MOI ce sont mes militants qui partagent de faux sondages, ce n'est pas moi c'est eux. Xptdr

Fleur de lys
Fleur de lys
3 ans

Robert dehors avec son fem' i profite

Rantaplan
Rantaplan
3 ans

Vous avez des nouvelles de jean Luc Poudroux '

john
john
3 ans

PK VOUS DITE DES CHOSES FAUSSES PHILIPPE CADET ça serait pas mal à la Région non

john
john
3 ans

La Réunion terre d'accueil des étrangers

st Denis , depuis son mobile
st Denis , depuis son mobile
3 ans

Les deux élues qui sont aux coudes à coudes derrière DR pourquoi elles ne disent pas qu elles veulent supprimer le bon pops pour les jeunes et supprimer la continuité territoriale mesdames dites la vérité aux reunionnaises et aux reunionnais

POUDROUX
POUDROUX
3 ans

12 maires vous appuient et vous avez ce score merdique. Oté lé gadiamb lorsque vous ne valez plus rien

john
john
3 ans

C'est les réunionnais qui ont le pouvoir de votent et non nos élus

john
john
3 ans

VIVE PHILIPPE CADET UN CANDIDAT QUI DIT LA VÉRITÉ SUR NOTRE ÎLE Pourquoi mettre toujours les même élus en avant comme Didier Robert, Huguette Bello IL FAUT FAIRE UN GRAND CHANGEMENT SUR NOTRE ÎLE

Fafa
Fafa
3 ans

Toujours les mêmes avec leur sale gueule

Moitié la route
Moitié la route
3 ans

La route 50 %. Voix : 24 %. Bilan : 00 %

La loose
La loose
3 ans

Cette droite unie : que 24 % ' Lé faille.

La branlee après la raclée
La branlee après la raclée
3 ans

A St Denis cela a été une raclée. Bientôt ce sera une branlée.

Fox
Fox
3 ans

......MALGRÉ CETTE CAMPAGNE DE DENIGEREMENT 'MENÉ CONTRE DIDIER ROBERT. ...PAR VOTRE PRESSE....JE NE SUIS PAS INQUIET!!.....PARC CONTRE JE SUIS INQUIET POUR TOI....-

Denise
Denise
3 ans

Me font rire les petites mains qui soutiennent Bareigts ou Bello. Ils sont divisés et passent leur temps à critiquer l'union de la droite.... ce n'est vraiment pas sérieux

Zourit
Zourit
3 ans

Alors là, c'est typiquement la gauche, toutes les poids lourds se présentent, ils sont donc donnés à 70% des voix pour ensuite tous être derrière Bareigt ou Bello au second tout et faire plier Robert qui est bien bien seul !!!!! La région revient donc à la gauche. Alors que la France tourne de façon définitive la page de la gauche, seul les réunionais voient les choses à l'envers .... C'est bien pour ça qu'on avance pas ! Par contre au bout de quelques mois, ils pleurent et râlent !!!! Prenons Bello St aul et Bareigt St Denis, Depuis l'élection municipale de l'année dernière, très nombreux regrette d'avoir voter pour ses gens, pourtant ils sont toujours là !!!! le DEGAGISME de cette classe politique, votons en masse, votons pour les jeunes ....

MANDRON KATOU
MANDRON KATOU
3 ans

Sardinades dehors avec TA CLIQUE de OUI OUI

Romuald
Romuald
3 ans

Huguette Bello dans sa profession de foi, déclare vouloir "soutenir nos entreprises".Karine Lebon, sa colistière, propose "pour redynamiser le tourisme de créer une zone franche touristique par des exonérations de charges" (patronales) (Le Quotidien du 4/6/2021).Le Rassemblement national dans sa profession de foi souhaite "faire de La Réunion une zone franche globale".Ericka Bareigts (PS) dans sa profession de foi souhaite mobiliser 100 millions d'euros (d'argent public) pour les investissements à La Réunion (de nouvelles subventions pour le patronat).Quant à Didier Robert il n'a cessé depuis dix ans qu'il est à la tête de Région d'arroser le patronat de subventions publiques.Les "grands" candidats ne se distinguent que sur des broutilles, ils se rejoignent par contre sur l'essentiel : aider les capitalistes en piochant allègrement dans les caisses publiques.Et c'est pour de tels candidats que vous allez voter et que vous prétendez alléger les souffrances des plus pauvres, donner du pouvoir d'achat aux travailleurs, des emplois aux chômeurs ' Votez plutôt pour les candidats qui déclarent que pour changer le sort des plus pauvres il faudra prendre l'argent dans la poche des capitalistes. Plus il y aura de votes allant dans ce sens et plus vous enverrez un avertissement clair à ceux qui détiennent actuellement le pouvoir économique et donc politique. Ne votez pas contre votre camp social !

BERTIL
BERTIL
3 ans

Reyoné quand Woui vote pour robert woui vote pour son l'équipe alimentaire camarades, copains , copines, famille, son soeur lé au musée régionaux, son femme, son cabinet à 2 millions d'euros l'année avec 22 collaborateurs qui sont retraités, chef d'entreprise, familles aisées ' réfléchi bien créoles rouvre zot yié laisse pas lu ek son bene camarade profite si Ti Creole. Zot ventre lé plein, sek nou lé vide. Boycotte a lu lé 20 et 27 juin, éliminé a lu dès le 1èr tour. Dis à lu fini son demi route avant inaugurer

Sappelle Bellepierre fou encore plis dand fond
Sappelle Bellepierre fou encore plis dand fond
3 ans

Robert si vous ne comprenez pas que ou sa gaigne galop 2eme fois avec Ericka, c'est que ou lé miope ! Personne i veut pu de où ek out fem' bat karé i fais le tour du monde ek nout l'argent otwoiiii- foi dehors dès le 20 juin siouplait

Plan D à venir
Plan D à venir
3 ans

A défaut de plan B il y aura un plan D. D comme Domenjod.

76 % contre Robert
76 % contre Robert
3 ans

Ce qui veut dire que 76 % contre Robert. Le 20 juin ce sera 85 % contre Robert. Vous verrez.

Le changement arrive
Le changement arrive
3 ans

Y en a qui vont commencer à faire les cartons. Le changement arrive.

Disak napodi
Disak napodi
3 ans

DR est devenu un boulet pour la droite . Avoir son soutien c'est être sûr de perdre les élections . Les électeurs ont mûri et n'ont rien à foutre des consignes des politiques et des partis du moins pour ce qu'il en reste les électeurs des autres communes n'ont rien à attendre des fontaine , tak et autres dinosaures , surtout qu'on connaît leur niveau de trahisons. Pour OBJECTIF POGNON il est mal embarqué malgré ses tentatives grotesque de promesses à tout va . Comment les maires peuvent - ils inciter des électeurs honnêtes , qui triment pour gagner leur croûte et faire vivre leurs familles quand des élus ne pensent qu'à sen mettre pleins les poches et placer leurs familles à tous les postes . Il n'est pas rare de voir le père , la mère , les enfants et cousins occuper les places dans les collectivités . Ce que DR fait à la REGION , les maires le font dans leurs communes .

KUNTA KINTé
KUNTA KINTé
3 ans

L'union de la droite, c'est un mariage sans amour ...Pour preuve : Le rapport explosif sur le cabinet pléthorique de Didier Robert ...Ce gars a été condamné à 15 mois de prison avec sursis et à 3 ans d'inéligibilité : Affaires des Musées régionaux .Ce gars , avec le Parquet national financier a ouvert une procédure pour des faits supposés de corruption et de favoritisme dans l'attribution des marchés de la Nouvelle Route du Littoral. La marieuse sin dni a des qualités, mais pas au point de devenir présidente! Rappelez-vous, ministre des outre mer dans le gouvernement ps de Hollande , elle marchait sur l'eau, elle était carrément habitée", l'incorrigible mairie de sin dni " qui s'assoit depuis 11 ans sur les recommandations de la Chambre des Comptes.Tant qu' à Marie Antoinette Huguette B. , ne fait pas un printemps encore moins un hiver austral et rejoindra une main devant et l'autre derrière , la candidate macron compatible , et socialiste en cachette ...

Stean
Stean
3 ans

Ce qui m'étonne, c'est qu'avec toutes ses casseroles, DR arrive encore à engranger un quart des intentions de votes'

Dinosaures
Dinosaures
3 ans

Pour Didix les carottes sont cuites, je crois en ce moment, Didix est entrain de chercher des cartons pour emballer ses affaires.

Zozef
Zozef
3 ans

Vous croyez serieusement que une élection se joue sur un échantillon de 500 personnes. soyons serieux VOYONS!!!

Sceptique
Sceptique
3 ans

Fabing, c'est celui qui donnait Huguette Bello élue au premier tour à 72% contre Sinimalé '

CHABAN
CHABAN
3 ans

Des personnes veulent encore voter Robert ' INCROYABLE !

Comiko
Comiko
3 ans

Zot les quand même fort ! Le boug i fini en tête du sondage i subi un l'acharnement et n'a un traitement spécial dans zot journal' Espérons que Hoarau i fait 10% li va aller en triangulaire pou fait gagne Robert et quand son inegibilite va tomber Hoarau sera président

Tout sauf Robert
Tout sauf Robert
3 ans

Tout sauf Robert. Pas seulement pour le bilan.: catastrophique, pas seulement pour les affaires : nombreuses