Interviewé par le plongeur Daniel Krupka sur les ondes de Fréquence Terre, Patrice Bureau est revenu sur les problématiques de la crise requins ce lundi 27 avril 2015. Pour le président de l'association Longitude 181, les études financées par les pouvoirs publics n'ont pas été suffisamment sérieuses pour apporter des réponses satisfaisantes. Deux semaines après le décès d'Elio, l'homme en appelle au respect des consignes de sécurité et à la pédagogie autour de l'écosystème marin.
Venu en septembre 2013 à La Réunion afin de proposer aux élus réunionnais des baptêmes de plongée, Patrice Bureau suit toujours avec autant d'intérêt la crise requin qui frappe La Réunion depuis quatre ans. 15 jours après l'attaque mortelle dont a été victime Elio, le président de l'association Longitude 181 s'est exprimé sur la radio Fréquence Terre.
"Avant toute chose, je souhaiterais rappeler qu'une association de protection du milieu marin comme la nôtre ne préfère en aucun cas la mort d'un humain à celle d'un requin. Certains s'emploient à faire croire cela et c'est dramatique de penser que la défense de l'environnement est contre l'humanité alors que c'est tout le contraire", a tenu à déclarer en début d'émission Patrice Bureau, qui préfère parler "d'accident" plutôt que "d'attaque" de requin.
Visiblement marqué par les théories autour de la Réserve marine qui serait un garde manger pour les requins, le représentant de Longitude 181 estime que les programmes CHARC et Cap Requins n'ont pas rempli leurs objectifs. "Ces protocoles n'ont pas forcément respecté les données de départ : pas de comité scientifique indépendant véritable, pas d'observateurs indépendants sur les bateaux de pêche, pas de compte-rendu public précis avec traçabilité totale des prises accessoires…", regrette l'homme.
"La surpopulation est loin d'être prouvée"
Pour Patrice Bureau, il est infondé de parler de surpopulation de requins autour des côtes réunionnaises malgré la recrudescence des attaques depuis 2011. "Quand on regarde les chiffres des opérations de prélèvement, on se rend compte que 51 requins ont été prélevés en 2014. Soit bien en dessous des objectifs fixés par le préfet en 2013 puisqu'il s'agissait de 90 prises. La surpopulation est loin d'être prouvée", estime-t-il.
"Insuffisance ou absence du traitement des eaux sales, déchets de poissons jetés au port, […] pas d'éducation des populations locales pour apprendre ce qu'est l'écosystème marin, faiblesse des populations de requins de récif…" Le militant associatif a détaillé les différentes causes de la crise qui devraient être étudiées, alors que la ministre George Pau-Langevin a annoncé un renforcement des moyens destinés à la gestion du risque requin.
Mais pour le président de Longitude 181, c'est avant tout les consignes de sécurité qui doivent être respectées par les usagers de la mer : "trop souvent nous oublions que la nature n'est pas un parc de loisir : chaque fois cela se solde par des drames, sur les vagues comme en montagne. Les accidents existeront toujours, le risque zéro n'existe pas. Mais ils augmenteront si la voie de l'harmonie et du respect avec le milieu naturel n'est pas retrouvé. C'est le message que nous voulons absolument faire passer." "Aujourd'hui, on n'a pas la possibilité de s'exprimer comme cela sur l'île de La Réunion", souligne Patrice Bureau.
La chronique de Fréquence Terre est à retrouver dans son intégralité ci-dessous :
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On a beau savoir que ce qu'il y a dans l'eau tue, tout comme ce qui coupe ta route à 80km/h, c'est pas ça qui empêchera les gens bornés de se diriger droit dans le mur ou de rouler comme des malades.
(Supprimé pour injures - webmaster ipreunion.com) pour se baigner là où il y a des requins, c'est tout...
Même si aujourd'hui on lit " 100 millions de requins tués par an ", c'est dangereux depuis toujours et c'est pas en pêcher deux de plus qui va changer quelque chose au fait qu'il vaut mieux pas sortir du lagon (et même là..)
On va pas " sécuriser " l'océan pour ceux qui veulent pas comprendre, d'ailleurs c'est impossible, mais on leur conseillera d'aller jouer ailleurs, là où il y a moins de danger. En méditéranée par exemple tiens... ( :-) )
C'est comme vouloir dormir sous un cocotier ou marcher dans l'eau pieds nus sans se soucier de rien... se promener en asie ou en afrique dans une forêt encore peuplée d'éléphants ou de (moustiques) tigres -> faut soit être mal informé soit être un peu borné, admettez-le les mecs..
(Supprimé pour prise à partie - webmaster ipreunion.com)
La croyance finira bien par rejoindre la réalité, mais à quel coût ?..
Faut il le rappeler encore une fois...
La mer... c'est le domaine des poissons... et des crustacés... Et des molusques....
Les petits (supprimé pour insulte - webmaster ipreunion.com) en planche qui ne savent pas respecter une interdiction de baignade le paie toujours trop chere.
Quand aux parents on se demandent si il ont une once d'autorité quand à la l'application du mot 'non'... Parent responsable aussi du decès , je l'estime.
Le requin lui y fait que ce que la nature lui dit de faire, manger, survivre et depuis bien avant que nous pauvre singe sachions nager et reflechir... Ce qui nous fait toujours coté bon sens.
La mer au requin, le gamin a l'ecole ! Point !
90 requins marques et relaches en 2 ans (un record compare a l'Afrique du Sud et d'autre pays qui connaissent les requins). Plus certains requins peches pour etudier le risque sanitaire pour la consommation. On sait que la plupart de ces requins n'ont pas ete ceux qui ont attaque les gens tues ou mutiles. Deja ca prouve qu'il y a une tres tres grosse population de requins tigres et bouledogues
surpopulation de requin pas prouvée..... vu le nombre d'attaques je qualifierais cela de mauvaise foi
Si l ocean n est pas un parc d attraction arrêtez, la plongée!!!!!!!!!!!!!!