Ce mardi 13 août 2013, le conseil d'Etat a rejeté l'appel du ministère de l'Intérieur, qui faisait suite à la décision du tribunal administratif de Saint-Denis d'enjoindre le préfet de La Réunion de prendre des mesures pour prévenir le risque requins. Le conseil d'Etat donne même à son tour à Jean-Luc Marx dix jours pour "prendre les mesures les mieux à-mêmes de réduire le risque", soit de mener une campagne d'information massive et de veiller au respect de l'interdiction de baignade, de surf et de bodyboard hors du lagon et des zones surveillées, prononcée le 26 juillet dernier. L'Etat est par ailleurs condamné à payer 2000 euros à la commune de Saint-Leu, qui avait saisi le tribunal administratif le 16 juillet dernier.
Le conseil d'Etat a donc donné en grande partie raison au tribunal administratif de Saint-Denis. Il a toutefois apporté une nuance à sa décision, en soulignant que le référé-liberté prononcé par le TA ne pouvait être valable que pour des mesures d'urgence, ayant un effet immédiat, c'est-à-dire une vaste campagne d'information pour veiller au respect de l'interdiction de baignade, de surf et de bodyboard. En revanche, les prélèvements de requins n'entrent pas dans ce cadre.
"Le conseil d'Etat considère qu'il y a bien atteinte à une liberté fondamentale et qu'il y a urgence, en donnant cette injonction au préfet de prendre les mesures les mieux à-mêmes de réduire le risque", se félicite Maître Philippe Creissen, avocat de la commune de Saint-Leu. Pour Thierry Robert, il s'agit ainsi d'une nouvelle victoire juridique.
Pour son représentant, c'est enfin le flou qui se dissipe concernant les responsabilités des uns et des autres. "Par cette décision, le conseil d'Etat nous donne un cadre spécifique et juridique. Il s'agit de la plus haute autorité en matière administrative et je crois qu'on arrive au point de catharsis de la crise requin. La justice a tranché, plus personne ne pourra fuir ses responsabilités."
Concernant la pêche de requins, le juge du conseil d'Etat estime que "la régulation n'est pas forcément utile, mais il ne l'exclut pas", indique Philippe Creissen.
"Depuis le début de notre action, avec le maire de Saint-Leu, l'idée était de créer un régime juridique du risque et de mettre le doigt sur les problèmes à La Réunion", ajoute l'avocat de la commune. "Il faudra peut-être dans un premier temps interdire le surf, peut-être ensuite avoir un seul spot sécurisé et progressivement en sécuriser d'autres. Il ne sera peut-être pas nécessaire de pêcher des requins", estime-t-il également.
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Pour faire court je dirai :
Il y a deux catégories de personnes : Ceux qui cherchent "A QUI LA FAUTE" et ceux qui cherchent "UNE SOLUTION". Vous comprendrez que Monsieur ROBERT fait partie de la première catégorie. Il aura fait bien plus de mal à notre île que de bien : Mettre en avant "LA FAUTE A QUI" aura servi à interdire la baignade et à le dédouaner de toutes autres actions constructives. LA COM DEMAGO ne SERVIRA A RIEN mis à part à ridiculiser un peu plus les MAIRES et l ' ETAT dans la gestion de cette crise. Le but étant que nos touristes reviennent et certainement pas qu ' ils soient effrayées par nos requins (sur mer ou sur terre). Monsieur le Maire votre responsabilité est toujours engagée dans les zones nautiques et vos égarements ne vous sauveront pas de votre responsabilité : SAINT LEU C EST MORT POUR LES TOURISTES (plages désertées, surf mortel, aucune crédibilité pour le futur). Voila votre bilan et votre action : " c est pas à moi de sauver ma ville mais à l 'état" est tout bonnement RIDICULE.
Les panneaux c'est bien , beaucoup trop tardif ! RIP .
Quand à la gestion des déchets des stations à la Réunion, et les planche de surf qui moisisse ?
Un préfet sur le départ ?
Jean-Luc Marx , un symbole à lui tout seul sur cette île de la REUNION