9ème édition du Sakifo Musik festival

J.Galabert : "On est arrivé au bout"

  • Publié le 7 juin 2012 à 18:30

Le rideau est tombé ce dimanche 3 juin 2012 sur la 9ème édition du Sakifo Musik Festival. Ayo, Julien Doré, Calypso Rose, Catherine Ringer, le groupe Baster ou encore le rappeur Orelsan...Durant trois jours, il y en a eu pour tous les goûts musicaux à la Ravine Blanche à Saint-Pierre. Ce jeudi 7 juin 2012, Jérôme Galabert a dévoilé le bilan de l'édition 2012. Un bilan qu'il a jugé satisfaisant, avec plus de 20 000 entrées payantes.

Il est "arrivé au bout" et il est en fier. Jérôme Galabert a présenté, ce jeudi, au cours d'une conférence de presse, le bilan de la 9ème édition du Sakifo. Il indique que plus de 20 000 entrées payantes ont été enregistrées. Dans le contexte de polémique autour de la venue du rappeur français Orelsan, l'organisateur du Sakifo estime que c'est "miraculeux". En effet, pour signifier son désaccord avec la programmation de l'artiste au festival, la Région avait supprimé une subvention de 150 000 euros. Sans oublier la levée de bouclier d'un collectif d'associations luttant contre les violences intrafamiliales, qui a qualifié le chanteur de "porte-parole de la haine, du meurtre et de la misogynie".

Mais de toute cette polémique, le directeur du festival ne veut retenir qu'une chose : "les Réunionnais ont été présents". "Toute cette histoire est injuste. Nous remercions les gens qui se sont déplacés et qui nous ont soutenu", confie-t-il.

Et à ceux qui l'accuseraient d'un "coup de publicité", il répond : "cela n'a jamais été notre stratégie. Notre festival est intègre".

Jérôme Galabert énumère ensuite : "nous avons eu trois soirées équilibrées en terme de fréquentation. Les nouveautés, telles que le Sakifo Marmay, la scène Redbull et le Salon bal ont bien fonctionné". Son "seul regret", la scène du prix Alain Peters qui n'a pas attiré beaucoup de monde vendredi et samedi. "C'est quelque chose que nous allons corriger", souligne-t-il.

Et pour 2013, Jérôme Galabert espère un "festival aussi beau que cette année et les années précédentes". "Nous souhaitons avant tout renouer le dialogue avec les partenaires qui n'étaient pas présents pour cette édition. Nous ne voulons pas rester sur quelque chose d'aussi douloureux", affirme-t-il, avant de conclure : "Wi nou lé kapab".

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