Sakifo 2011 - Baster au Risofé

Terre Sainte na lo kor, lespri, lo kèr

  • Publié le 12 juin 2011 à 13:15

Lo kor, lespri, lo kèr de Baster étaient à Terre Sainte ce dimanche matin 12 juin 2011. Thierry Gauliris était le maître de cérémonie du traditionnel Risofé du Sakifo. L'espace face au podium est rapidement devenu trop petit. En dansant, en chantant, en tapant dans les mains, la foule a fini par déborder sur la rue. Un grand moment de communion rythmique

Même la pluie a voulu participer au Risofé et assister au concert de Baster. Elle n'était pas invitée mais elle est venue quand même. Le temps de copieusement arroser les premiers convives du banquet musical. Elle a fini par entendre raison et s'est réfugiée dans un ciel gris mais sec.

Thierry Gauliris et les siens ont alors pu dérouler le long tapis de leurs succès passés et présents. Une prestation d'autant plus aisée pour le chanteur de Baster que les spectateurs lui ont donné la réplique tout au long du concert. Avec lui ils se sont demandés si "Lo ti manzel" les aimaient. Ils se sont souvenus de l'arrivée des esclaves "dann vent bato" et ont refusé le "Black out". Ils sont allés "rodé tamarins". Ils ont eu de la compassion pour le sort de "Gaway" et celui des ces jeunes soldats morts "tombés sous les balles" pour une cause qui les concernent que de très loin.

Les standards ont succédé aux standards donnant à Terre Sainte "Lo kor, lespri, lo kèr" de Baster. Le public connaissait tout. Alors Thierry Gauliris s'en ait donné à c?ur joie. Avec une surprise qu'il a offerte aux spectateurs en fin de spectacle. Frédéric Joron, "in gar la kour" selon l'expression du leader de Baster, est venu chanter "Fifine" et "Kari makabi". À domicile puisqu'il est originaire de Terre Sainte.

C'est par "La montagne", celle qui "pli son rin" que Thierry Gauliris a terminé son concert. Cela faisait plus de deux heures qu'il avait commencé à chanter. On s'en est rendu compte, tout étonné, en regardant sa montre... Le temps file toujours trop vite lorsque l'on passe un bon moment.

Mahdia Benhamla pour
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