Alors que le conflit s'enlise à la CILAM (compagnie laitière des Mascareignes), les réactions s'enchaînent. En tant que chef d'entreprise, Armand Mouniata, président du collectif pour la défense des travaux publics et du bâtiment, estime qu'il est "aberrant que les négociations entre salariés et direction s'éternisent". "La CILAM a d'énormes capitaux. Elle n'est même pas touchée par la crise. Ce que les grévistes réclament est légitime", souligne-t-il.
Par ailleurs, s’il affirme qu’il est "dommageable" que les éleveurs jettent leur lait, Armand Mouniata dit comprendre les revendications de ces derniers. "Autour de la Sicalait, on met en danger les chefs d’entreprises, les ouvriers mais aussi la population", souligne-t-il.
Le président du collectif pour la défense des travaux publics et du bâtiment demande également aux autorités de faire le constat des pertes sèches depuis le début du conflit.
Enfin, il déplore : "aujourd’hui, en plein récession, on tire de tous les côtés. Au lieu de trouver des solutions, on divise. Les grèves qui s’enchaînent démontrent que l’État abandonne La Réunion. Il y aura bientôt une guerre civile".
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