En réponse à la conférence de presse organisée par François Perraut suite à son licenciement pour faute grave, Antenne Réunion, par le voix de son directeur général délégué, Philippe Roussel, a souhaité donner sa version des faits pour faire la "transparence" sur cette affaire qui fait des vagues dans le monde du journalisme local. Ne contestant pas la place du journaliste sportif au sein de la rédaction de la chaîne, chiffres salariales à l'appui, il a tenu a souligner que le poste proposé à François Perraut n'était pas qu'un poste d'archiviste mais de journaliste responsable des archives "news".
(voir article : "François Perraut licencié pour faute grave")"Il a fait le choix de la rupture", c'est ainsi que Philippe Roussel a résumé l'attitude de l'ex-salarié d'Antenne Réunion. En effet, pour le représentant de la chaîne, le journaliste sportif est seul responsable de son licenciement. Et pour cause, le directeur général délégué a souligné que "François Perraut, après 6 mois d'arrêt maladie, a été déclaré apte a la reprise du travail sous certaines conditions que l'entreprise a acceptées". Par conséquent, "une proposition en accord avec la médecine du travail lui a été faite en tant que journaliste sédentaire".
Ce poste, c'est celui que François Perraut qualifie d' "archiviste". Un poste qui, selon lui, ne correspond pas à son statut de journaliste rédacteur en chef adjoint. Cette affirmation, Philippe Roussel la conteste. "Ce n'est pas un poste dans un cagibi poussiéreux mais un poste important, lance t-il. Ce qui lui a été proposé est un poste de journaliste responsable des archives news", ajoute t-il. Cela consisterait à être une "force de proposition" de sujets susceptibles d'être diffusés sur un site web. "Et son expérience correspondait parfaitement à ce poste", note le responsable.
Philippe Roussel indique également que malgré ce "repositionnement", son statut serait resté le même avec les mêmes avantages, notamment un salaire annuel d'un montant de plus de 48 000 euros. Une proposition refusée par François Perraut qui préférait une rupture conventionnelle de contrat afin d'obtenir les ASSEDIC et des indemnités conventionnelles pour un montant total de 80 000 euros.
Suite à ce refus et le "chahut autour de tout cela", la direction d'Antenne Réunion a donc décidé de licencier le journaliste pour faute grave. Ce "chahut", c'est le suivi médiatique dont a bénéficié François Perraut le 13 juillet dernier, lorsqu'il s'est enchaîné aux grilles de l'entreprise. Mais pas seulement. Selon Philippe Roussel, l'ancien salarié aurait également proféré des menaces. Pas plus d'informations sur ce sujet. "Cela reste du domaine privé", explique le directeur général délégué.
Dans un communiqué, Antenne Réunion "regrette profondément que François Perraut qui a contribué, comme beaucoup d'autres à hisser cette chaîne au plus haut niveau, ne souhaite plus participer à cette aventure. Il jette, au contraire, par son action le discrédit sur l'ensemble de cette entreprise et de ses équipes".
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