Aucun accord n'a été trouvé ce vendredi 21 mars 2014 entre les représentants de l'intersyndicale du BTP et ceux du patronat (CAPEB-FRBTP). "Au bout de 3 heures, ils sont passés du gel des salaires à 0,76 %, ce qui ne correspond même pas à l'inflation qui est de 0,8 %. Pour nous, ils était hors de question d'accepter", confie Jacky Balmine, secrétaire général de la CGTR BTP. Alors que les syndicats avaient laissé planer la menace d'un mouvement de grève, les deux parties ont prévu de se revoir ce mardi 25 mars pour entamer de nouvelles discussions.
Syndicats et patronat du BTP ne sont pas parvenus à s’entendre ce vendredi 21 mars, lors d’une matinée de négociations menée dans les locaux de la Dieccte, à Saint-Denis. Mais la menace d’une grève, brandie par l’intersyndicale ce mercredi pour dénoncer l’intention de la CAPEB et de la FRBTP de geler les salaires, est pour l’instant écartée.
"On ne doit pas fermer la porte et on estime qu’on peut attendre jusqu’à mardi si cela peut éviter un conflit", explique Jacky Balmine, secrétaire général de la CGTR BTP.
Pour autant, les syndicats demeurent remontés. "Au bout de 3 heures, ils sont passés du gel des salaires à 0,76 %, ce qui ne correspond même pas à l’inflation qui est de 0,8 %. Pour nous, ils était hors de question d’accepter", poursuit le responsable de la CGTR. "Si mardi ils ne nous proposent pas une offre supérieure à l’inflation, c’est comme s’ils ne nous proposaient rien. S’ils nous font une proposition inacceptable, ils devront prendre leurs responsabilités", ajoute-t-il.
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