La grève est finie à la CILAM (compagnie laitière des Mascareignes). Dans la nuit de ce vendredi 7 à samedi 8 juin 2013, lors d'une réunion en présence des trois médiateurs dans ce conflit, la direction et les grévistes sont parvenus à trouver un accord. Au bout de près de 14 heures de discussions, les salariés ont, entre autres, obtenu 2,3% d'augmentation pour les bas salaires et 1,5% pour le reste de la grille. Ces derniers ne cachent pas leur satisfaction. "Le combat a été long et difficile mais nous sommes restés soudés jusqu'au bout", a déclaré Daniel Hoareau, porte-parole des grévistes.
Après 10 jours et l’échec de multiples réunions, le conflit opposant les salariés de la Cilam à la direction est terminé. Après plus de 14 heures de négociations, les deux parties ont trouvé un accord. "Notre but était d'atteindre nos objectifs. Ils seront finalisés début janvier 2014", a expliqué Daniel Hoareau, porte-parole des grévistes.
Ainsi, les grévistes ont obtenu 2,3% d'augmentation sur les bas salaires et 1,5% pour le reste de la grille, ainsi que 10 euros net en prime salariale dès le mois de juillet. Trois tickets restaurants supplémentaires leur ont également été accordés. Selon Daniel Hoareau, "en tout, cela représente une hausse net de 52 euros sur le salaire de base". Par ailleurs, une expertise comptable de la Cilam sera aussi effectuée.
Ce lundi, les salariés reprendront le travail. Un soulagement pour les éleveurs qui pourront enfin livrer leur lait. Lors du blocage de l'usine par les grévistes, ces derniers étaient, en effet, obligés de jeter toute leur production. Les pertes sont estimées à plusieurs centaines de milliers de litres. Des éleveurs qui ont multiplié les actions afin de montrer leur colère. Après avoir déversé mercredi plusieurs milliers de litres de lait et de lisier sur la chaussée près de la Cilam, jeudi, les éleveurs ont bloqué toute la journée les abords de la Ligne Paradis et ont distribué gratuitement du lait non pasteurisé.
"Nous allons mettre tous les moyens humains et financiers afin de retrouver notre place de leader. Il faut savoir arrêté une grève. Le combat a été long et difficile mais nous sommes restés soudés jusqu'au bout", a souligné Daniel Hoareau.
Pour rappel, les grévistes revendiquaient 50 euros d’augmentation, une prime exceptionnelle de 600 euros et quatre tickets restaurants supplémentaires. La grève s’était aussi étendue à d'autres entreprises du groupe CILAM : les Fromageries de Bourbon, les Glaciers de Bourbon et Australine.
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