Ce vendredi matin 4 juillet 2014, deux bus ont été affrétés par la direction de la Cilam afin d'emmener une centaine de salariés non-grévistes à la sous-préfecture de Saint-Pierre. Ceux-ci ont rencontré le sous-préfet et déposé une motion afin de demander la libération des accès à l'usine pour permettre une reprise du travail. "On n'est pas contre les grévistes, mais contre leur manière de faire. Les intérêts défendus aujourd'hui par les grévistes ne vont pas dans l'intérêt général des salariés et de la société", estime l'un d'entre eux, Gérald Ramalingom, interrogé par RTL Réunion.
"Notre principale revendication, c’est qu’on reprenne le travail. La majorité des salariés sont à l’intérieur de la société. On a besoin de pouvoir travailler, et pour pouvoir travailler il faut que le lait soit livré et que la production puisse se faire et se vendre. Donc il faut absolument que les camions sortent", souligne Gérald Ramalingom.
Mais "les grévistes peuvent continuer à grever, ça ne nous gêne pas", précise-t-il. "On a demandé à la direction que les négociations reprennent cet après-midi, mais je ne sais pas s’ils accepteront de la faire en compagnie de ceux qui sont dehors", complète le salarié non-gréviste. "On va demander de compenser le manque à gagner qu’on a eu sur l’intéressement qui a baissé de deux tranches, ce qui prouve bien que la société ne va pas aussi bien que les années précédentes, et qu’on ait une augmentation de salaire digne de ce nom", ajoute-t-il.
Mais du côté des grévistes, déjà marqués par une nuit profondément agitée suite à une opération coup de poing de certains éleveurs et membres du personnel de la Sicalait, on voit là une nouvelle manœuvre de la direction. "Ils ont payé deux bus et fait venir des salariés administratifs de Saint-Denis pour descendre à la sous-préfecture. Ils veulent casser le mouvement de grève", considère Clara Derfla, représentante de l’URS CGTR.
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Ben disons zot la pas eu de pressions...mi boss pas la bas pour être catégorique la dessus. Quel intérêt zot i trouve à manifester?si ma bien compris zot n'a accès a zot lieu de travail, donc zot lé a zot poste, donc i touchera pas à zot salaire la fin du mois!!!le patron lé obliger de paye à zot...koi zot Nena à faire que n'a point de lait ou d'autre matière première?c le problème du patron et des chefs!une autre question si jamais bana i obtient cet zot i demande est ce que zot i accepte de signer un papier comme quoi zot i refuse l'augmentation et une éventuelle prime? I fo aller jusqu'au bout de zot geste pour y sauve zot patron...Fayot jusk´au bout
sachez qu'aucune pression n'as était mise en place les non grévistes revendiquent leur droit de travailler chacun a fait son choix de gréver ou non . Nous les pas couillon nous pense juste a ce que nous la perdu l'année dernière lors de la gréve et cet argent on l'as toujours pas amorti . Nou la besoin nourir not famille et c'est pour ça que nous la fait not choix et nous respecte sa zot mais fait pareil .
Le ridicule de la situation...mi espère que zot i rend zot compte la pression certains i doit subir dans cette entreprise au point de manifester contre une augmentation de salaire!du jamais vu!!!i pouvait seulement avoir lieu qu'à la Réunion!!!couillons de ce type c'est une espèce endémique! Espérons pour certains va signent zot Cdi après sinon zot Nora fait exploité à zot pour rien!!!
Tout le mode sait que la CGTR abuse du droit et a des manières de voyous. Mais qui va les arrêter enfin? Il faut déjà que leur 'base' sache comme leurs dirigeants sont des cyiques et des abuseurs, ils les laâcheraient alors vite fait!
Pour info: L'article 431-1 du Code pénal2 dispose que " Le fait d'entraver, d'une manière concertée et à l'aide de menaces, l'exercice de la liberté d'expression, du travail, d'association, de réunion ou de manifestation est puni d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende. " Ainsi, selon l'analyse du syndicat CFE-CGC, " le comportement des membres d'un piquet de grève, dès lors que la violence des propos tenus est de nature à provoquer une modification du comportement initial des non-grévistes ", est illégale3. Par ailleurs, la chambre sociale de la Cour de cassation française, interprétant le code pénal, a considéré dans un arrêt du 16 mai 19894 que les piquets de grève étaient légaux tant qu'ils ne nuisaient pas à la liberté du travail et ne s'accompagnaient pas de voies de fait à l'égard des non-grévistes.