Un nouvel épisode dans l'affaire de l'ex ARAST (association régionale d'accompagnement social territorialisé) se déroule ce lundi 11 octobre 2010 au tribunal des prud'hommes à Saint-Denis. 360 dossiers d'anciens salariés (l'association a été liquidée par le tribunal de commerce le 27 novembre 2009) sont examinés. Les ex travailleurs sociaux réclament soit leur intégration au sein du conseil général soit le paiement de leurs indemnités par l'AGS (le régime de garantie des salaires)
Les ex salariés de l'ARAST sont défendus par plusieurs avocats et soutenus par quatre syndicats, la CFE CGC, la CFDT, la CGTR et la CFTC. Soulignant l'aide aux personnes âgées est une compétence du conseil général que la collectivité a délégué à l'ARAST, certains anciens travailleurs sociaux demandent leur intégration au sein du Département. À défaut, ils réclament le versement par l'AGS des différentes indemnités qui leur sont dues (indemnité de licenciement, congés payés, salaires impayés...).Se basant sur le même motif, d'autres ex salariés souhaitent que le conseil général soit condamné pour rupture abusive de contrat. Ils estiment en effet, que la collectivité avait obligation de les transférer dans une autre structure d'aide aux personnes âgées.
C'est la troisième fois que ces dossiers reviennent sur le bureau des prud'hommes. Les deux premières audiences avaient été renvoyées pour des questions de procédures. Cette procédurale fait commenter à Daniel Lapierre , représentant syndical CFE CGC "les gens ont le sentiment de ne pas être entendus alors qu'ils ont travaillé au service de la population".
Sauf nouveau report, l'examen des dossiers devrait durer une bonne partie de la journée.
je suis une ancienne salarier de l a.r.a.s.t pour avoir le droit pour les indeminité de anciennté