L'activité devait reprendre normalement ce vendredi matin 21 avril 2006 dans l'enceinte portuaire paralysée depuis le 11 avril par les ouvriers du Terminal de gestion de conteneurs. Un protocole d'accord portant notamment sur une redéfinition du mode de gestion du terminal a été signé hier soir.
Avec plus de 4 000 conteneurs en souffrance sur les quais, le Terminal de gestion est de toute évidence arrivé à saturation. D'ailleurs, de nombreux petits importateurs et des transitaires commençaient à exprimer colère et leur inquiétude. Néanmoins, réunis mercredi matin en assemblée générale, les ouvriers ont décidé de prolonger pour une nouvelle journée leur mouvement de grève. Parmi eux, certains ont un différend depuis plusieurs mois avec un cadre du TGC. Répétant qu'ils ne veulent ni la démission ni l'éviction de ce dernier, les ouvriers grévistes exigent sa réintégration au sein de sa société-mère, la SGM. "La direction du terminal ne nous propose que des aménagements. Ce n'est pas ce que nous attendons", dénoncent les manifestants.Les rencontres entre la partie patronale et les salariés se sont succédé ces derniers jours. Une nouvelle réunion jeudi matin ne laissait présager rien de bon pour la suite du conflit. Direction et salariés donnaient l'impression de camper sur leur position. "Il n'est absolument pas question de céder", pouvait-on entendre d'un côté. "On ira jusqu'au bout", expliquait-on de l'autre. Face à l'intransigeance des deux parties, la réunion n'a logiquement pas permis de débloquer la situation. Finalement, une nouvelle entrevue que certains qualifiaient de "la dernière chance" a pu se tenir dans l'après. Et un protocole d'accord a pu être signé en début de soirée. Protocole portant notamment sur une redéfinition de la gestion du TGC où les acconiers ne devraient plus avoir de contact direct avec le cadre pointé du doigt.
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