À l'appel de la CFDT, le préavis de grève illimitée déposé le 22 avril dernier par les salariés de la société aéroport Réunion et de la CCIR est entré en vigueur ce mercredi matin 30 avril 2014. Aucune solution n'a en effet été trouvée lors des négociations entamées ce mardi avec la direction. Les revendications du personnel portent sur leurs conditions de travail et sur leur rémunération. Si la CFDT avait indiqué que cette grève aurait "forcément" des conséquences sur le trafic aérien, aucune perturbation n'est pour l'instant signalée. "Il n'y a pas de gêne volontaire pour les passagers", explique le délégué syndical Frédéric Brodier.
Depuis ce mercredi matin, les salariés grévistes de l’aéroport se sont rassemblés en deux endroits, une partie devant l’aéroport, une autre dans la zone de fret. La CFDT dénonce notamment "un climat social malsain général sur l'aéroport", une mauvaise "organisation du travail" et "du service fret".
Ce mardi 29 avril, des négociations ont été entamées avec la direction, sans succès. "Le point de blocage, c’est la prime d’intéressement versée au mois de juillet pour une partie des salariés mais pas pour tous, car il existe deux statuts différents au sein du personnel", explique Frédéric Brodier, délégué syndical CFDT.
Mardi 22 avril, à l’heure du dépôt du préavis de grève, le syndicat avait indiqué que cette grève aurait "forcément" des conséquences sur les passagers "puisque tous les services techniques, gestion des chariots bagages, maintenance, etc., sont concernés". Mais ce mercredi, aucune perturbation du trafic n’est pour l’instant signalée.
"Nous essayons de faire une grève la plus pacifique possible. Il n’y a pas de gêne volontaire pour les passagers", souligne Frédéric Brodier. Le blocage pourrait toutefois s’intensifier si aucune solution n’est trouvée. Les salariés grévistes attendent désormais une nouvelle entrevue avec la direction.
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