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Grève illimitée à la caisse d'allocation familiale

  • Publié le 27 mars 2007 à 00:00

Les gestionnaires conseil allocataires de la CAF ont déposé un préavis de grève illimitée à partir de ce lundi 26 mars 2007. Ils entendent protester contre la suppression de 8 postes au niveau de la plateforme téléphonique. Ils revendiquent également de meilleures conditions de travail et une meilleure qualité de service pour les allocataires.

Les gestionnaires conseil allocataires de la CAF en ont marre. À l'appel de la CFDT, ils ont déposé un préavis de grève illimitée à partir de lundi 26 mars.
Ils étaient entre 30 et 40 % selon des estimations de la CFDT à suivre le mouvement. Avant tout, ils revendiquent le maintien de la plateforme téléphonique dans son fonctionnement actuel : à savoir avec 8 téléopérateurs dédiés à cette tâche. Les contrats de ces 8 personnes ont pris fin vendredi dernier et cette tâche devrait dorénavant être accomplie par des gestionnaires conseil allocataires (GCA). Et au final, 8 postes ont été supprimés. Les grévistes réclament également le retrait des sanctions disciplinaires qui pourraient être prises à l'encontre des agents qui ont boycotté des réunions d'informations concernant la plateforme téléphonique.

Pour un respect des instances représentatives

"Nous protestons contre la remis en cause d'un fonctionnement qui avait fait ses preuves : avant la mise en place de la plateforme, il était quasiment impossible de joindre la CAF. Malgré tout, nous n'avons pas perturbé la circulation des allocataires", tenait à préciser Joé Bédié, délégué CFDT et président du comité d'entreprise de la CAF. Seul un incident a été rapporté à Saint-Denis : les bureaux ayant fermé plus tôt que d'habitude, un client énervé a cassé un carreau pour pouvoir entrer.
Plus globalement, les personnels grévistes réclament un meilleur respect des conditions de travail et des instances représentatives des salariés. Récemment, une pétition signée par 80 % des GCA a été déposée auprès de la direction et suivie d'un débrayage. "Personne n'est venu les voir. Il n'y a pas de dialogue. Nous demandons un respect des conditions générales de travail et un respect des représentants du personnel", poursuit Joé Bédié. La grève devrait s'arrêter une fois qu'une suite aura été donnée aux demandes de négociations.
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