Grève au Cinépalmes : La direction cède sur le dernier point

La fin du conflit en vue

  • Publié le 23 octobre 2009 à 12:14

Ce jeudi 22 octobre 2009, à 19h00, les grévistes du Cinépalmes de Sainte-Marie ont reçu un mail de bonne nouvelle : la direction cède sur le dernier point qui l'opposait au 80% de ses salariés en grève. Huit tickets restaurants pour le déjeuner comme pour le dîner seront délivrés à chaque employé tous les mois. Les grévistes attendent désormais un rendez-vous pour signer le protocole d'accord définitif.

"La direction aura attendu huit jours avant de céder finalement à notre dernière revendication. Il était temps", réagit Dominique Derancy, délégué du personnel CFDT. Les salariés grévistes apprécient cette fin de conflit avec retenue. "On est content de voir le bout du tunnel. Mais huit tickets restaurant pas mois, ce n'est pas non plus la panacée. Maintenant il nous faudra négocier l'augmentation de ce quota tous les ans.", continue le gréviste.

Cela fait 14 jours que les salariés grévistes du cinépalmes de Sainte-Marie se battent pour obtenir de meilleures conditions de rémunération et de travail. Après l'échange de cinq protocoles d'accord, trois points avaient obtenu gain de cause dès la semaine dernière : le paiement de compensations financières pour les 4 dernières années de plannings illégaux (travail plus de 6 jours d'affilés par semaine), de même pour les absences de pause dans la journée et l'absence répétée des 11 heures de battement obligatoires entre la fin d'une journée de travail et la reprise d'une nouvelle journée. Par ailleurs, la direction avait déjà accepté de mettre en place des tickets restaurants pour les déjeuners. Le dernier point obtenu ce jeudi 22 octobre, était donc l'intégration de la plage horaire du soir à ces tickets restaurant.

Sur les 21 salariés du complexe, jusqu'à peu 20 d'entre eux replantaient le piquet de grève tous les matins. Mais depuis ce mardi 20 octobre, ils n'étaient plus que 18.

Les grévistes ont abandonné la demande d'augmentation de 5% de leur salaire ainsi que l'espoir d'obtenir des compensations financières pour les dimanches et les heures de nuits travaillés. La directrice de l'exploitation cinématographique n'étant pas légalement dans l'obligation de répondre à leurs attentes.

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