Manifestation des enseignants et des postiers

Le flop à Saint-Denis

  • Publié le 24 novembre 2009 à 12:25

L'appel à la grève nationale lancé par les syndicats d'enseignants n'a pas mobilisé les foules à Saint-Denis ce mardi 24 novembre 2009 au matin. Une soixantaine d'enseignants étaient présents selon le SAIPER et approximativement autant de postiers, qui se sont joints au mouvement pour contester les réformes du service public. Les enseignants se sont réunis au jardin de l'Etat de Saint-Denis avant de rejoindre les postiers grévistes de la rue du Maréchal Leclerc. A l'heure du déjeuner la mobilisation s'est effritée. À Saint-Pierre l'appel à la grève a eu plus de succès. 500 personnes sont descendues dans la rue.

Le SAIPER, Sud Education, SCENRAC-CFTC et la FSU étaient réunis en intersyndicale ce lundi pour protester contre les suppressions des postes dans l'enseignement et la précarisation des emplois notamment. "Nous avons de nombreuses revendications. Par ses réformes, l'Etat revoit à la baisse les ambitions de l'éducation nationale" explique Cécile Chèze, secrétaire générale de la SAIPER. Elle participait à la manifesation à Saint-Denis.

La CFDT, la CGTR et l'Unatos présentaient, quant à eux, une pétition aux passants dionysiens pour expliquer les revendications des salariés de La Poste et obtenir leur soutien. Les facteurs sont régulièrement en grève contre "la privatisation" de ce service public depuis quelques semaines. "Nicolas Sarkozy prétend qu'il n'envisage pas de privatiser la Poste mais l'histoire nous donne raison aujourd'hui. En 1994, le gouvernement avait promis aux salariés de France Telecom que leur entreprise ne serait pas privatisée et trois ans plus tard le statut était modifié. Les projets "Facteurs d'avenir" et "Bienvenue à la Poste" ne font que préparer les salariés à la privatisation" déclare Jean-Luc Velia, secrétaire départemental CGTR-PTT.

Selon la direction de la Poste, ce mouvement a été suivi par 9% du personnel.

Près de 120 personnes étaient mobilisées à Saint-Denis selon les policiers. Les syndicats n'avaient pas d'estimation.

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