Près d'un an et demi après la mise en liquidation de l'Arast, en novembre 2009, les salariés sont toujours dans le brouillard. "Quelles sont les causes de cette faillite ?", s'interroge Paul Junot, secrétaire général à la CFTC qui accompagne les salariés depuis le début de leur combat. Une quinzaine d'entre eux était devant la préfecture ce jeudi matin, 21 juillet 2011 pour tenter d'obtenir une audience auprès des services de l'Etat. Ils seront finalement reçus ce vendredi 22 juillet par le sous-préfet en charge de la cohésion sociale, Richard-Daniel Boisson.
Cette réunion en préfecture sera l'occasion de faire le point sur deux principaux dossiers pris à bras le corps par le préfet de l'époque, Pierre-Henry Maccioni. Ce dernier avait promis qu'il allait diligenter une enquête auprès de l'Inspection générale des affaires sociales ainsi que la Chambre régionale des comptes afin que la lumière soit faite sur les raisons de la faillite de l'Arast."Aujourd'hui, nous n'avons aucune information sur l'état d'avancement sur ces deux dossiers", se désole Paul Junot. "Nous cache-t-on des choses ?", s'interroge-t-il. Le syndicaliste et les salariés devraient obtenir des réponses ce vendredi. Selon nos informations, la Chambre régionale des comptes n'a établit aucun rapport sur l'Arast. "L'enquête sur la gestion de l'Arast sera intégrée dans le rapport sur la gestion du Département", nous indique-t-on du côté de la CRC. L'IGAS n'a donné pour l'heure aucune information sur le sujet.
Mounice Najafaly pour
0 Commentaires