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Les négociations bloquées entre grévistes et direction (actualisé à 19h10)

Paul Martinel, PDG de la Cilam : "les éleveurs sont pris en otage"

  • Publié le 4 juin 2013 à 18:55
Cilam

En début de soirée ce mardi 4 juin 2013, les négociations entre la direction de la Cilam (compagnie laitière des Mascareignes) et les salariés grévistes n'ont toujours pas repris. Les trois médiateurs nommés par le sous-préfet de Saint-Pierre sont arrivés sur place. Peu avant cela, Paul Martinel, président directeur général de l'entreprise s'est adressé aux éleveurs présents sur le site à Saint-Pierre. Il a estimé que ces derniers sont "pris en otage". Ce qui a provoqué un regain de tension entre les salariés en grève depuis le mercredi 29 mai et les éleveurs. La police a déployé un important dispositif de sécurité pour empêcher toute confrontation entre les deux groupes.

19h10 : Nathalie Grosse, Patricia Lauret et Olivier Dejenmann, les trois médiateurs désignés par le sous-préfet de Saint-Pierre, Jean-Luc Lhemanne, sont arrivés à la Cilam. Ils se disent prêts à entamer immédiatement une réunion de concertation entre les deux parties.

19h00 : Certains producteurs de lait quittent les abords de la Cilam. Ils laissent leurs tracteurs sur place sous la surveillance des éleveurs qui restent sur le site. Les forces de l'ordre sont toujours présents. Le climat reste tendu entre les salariés grévistes et les producteurs de lait.

18h55 : Paul Martinel, président directeur général de la Cilam, s'adresse  aux producteurs de lait. Il leur dit qu'ils sont "pris en otages" et il ajoute "je suis avec vous, mais nous ne pouvons faire autre chose qu'attendre que la médiation commence".

18h00 : trois médiateurs ont été nommés par le sous-préfet. Il s'agit de Nathalie Grosse et Patricia Lauret, toutes les deux inspectrices du travail à la DIECCTE (direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) et de Olivier Dejenmann, directeur adjoint de la DAAF (direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt). " Ce qu'on veut c'est négocier les cas des filiales avant le cas de la Cilam Saint-Pierre ", confie Florent Olivar, délégué syndical SAFPTR. " Si les médiateurs se mettent au travail rapidement, ça peut se débloquer ce soir ou demain ", estime-t-il.

17h45 : les représentants syndicaux sont ressortis des locaux de la direction.

17h30 : reprise des négociations. Entre-temps, les forces de l'ordre ont doublé le cordon de sécurité pour contenir les éleveurs toujours postés en contre-bas.

17h15 : les négociations entre les représentants des grévistes et la direction de la Cilam sont sur le point de reprendre.

17h00 : la tension monte chez les éleveurs, qui font face aux forces de l'ordre et tentent de faire le forcing pour pénétrer dans le site de la Cilam. Avec le président de la Sicalait Patrick Hoareau, le sous-préfet Jean-Luc Lhemanne fait son possible pour ramener le calme. " Il n'est pas question de laisser se produire une confrontation entre vous et les salariés de la Cilam ! Ils sont aussi remontés que vous. Il faut trouver un terrain d'entente et ne pas aller sur celui de la confrontation ", lance-t-il, monté sur un tracteur.

16h00 : les salariés ont quitté les négociations, réclamant qu'elles concernent tout le groupe Cilam et pas seulement l'usine de Saint-Pierre. " On ne peut pas laisser tomber nos collègues ", témoigne Frédéric Fontaine, délégué syndical SAFPTR." Quand la direction sera décidée, on est prêt à reprendre les négociations ", enchaîne son collègue Daniel Hoareau, lui aussi de la SAFPTR. Il explique : " On a commencé ensemble, on finit ensemble. Il ne faut pas qu'on nous impose des choix qui n'étaient pas dans nos revendications. On tient notre ligne de conduite. " Les grévistes ne sont donc toujours pas décidés à laisser passer les camions de lait. C'est désormais au tour du président de la Sicalait Patrick Hoareau de s'entretenir avec la direction de la Cilam, le maire et le sous-préfet.

15h30 : la délégation des éleveurs arrive sur le site de la Cilam, les forces de l'ordre les tiennent à l'écart. Certains éleveurs ont emmené avec eux des citernes à lisier.

15h00 : le sous-préfet Jean-Luc Lhemanne et le maire de Saint-Pierre Michel Fontaine sont sur place à la Cilam. En leur présence, direction et grévistes entament de nouvelles négociations.

14h45 : Plus de soixante éleveurs et producteurs de lait de la Plaine des Cafres mettent en place une opération escargot sur la route du Tampon jusqu'à la la Ligne Paradis, provoquant un très gros embouteillage sur la quatre voies. Ils sont décidés à forcer le barrage des grévistes ou à déverser leur lait devant la Cilam.

11h15 : un camion de la Sicalait arrive devant la Cilam avec quelques éleveurs, menaçant de déverser leur lait. Les grévistes tente de les rallier à leur cause, mais les éleveurs font marche arrière. Les éleveurs ont déjà dû jeter près de 220 000 litres depuis quatre jours.

11h00 : dans un climat houleux, Gilles Espitallier, directeur de la Cilam, vient à la rencontre des grévistes accompagné d'un huissier de justice, leur demandant de libérer les lieux tout en laissant planer la menace de nouvelles assignations en justice. " Notre objectif est de trouver un accord, la situation est critique pour tout le monde ! ", lance-t-il sous les huées.

10h00 : le tribunal de grande instance de Saint-Pierre donne raison à la direction de la Cilam, ordonnant la cessation des entraves au bon fonctionnement de l'entreprise et demandant le versement d'une astreinte de 5 000 euros par personne et par infraction constatée pour les 12 grévistes assignés. Les salariés annoncent qu'ils poursuivent la mobilisation.

www.ipreunion.com

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1 Commentaires
y
y
12 ans

QUI EST AU POUVOIR LA GAUCHE OU LA DROITE.