Le BTP (Bâtiment et travaux publics) sera en grève illimitée à partir de ce lundi 13 avril. Les négociations entre le patronat et l'intersyndicale n'ont pas abouti ce samedi. Les patrons proposaient 0,84% d'augmentation des salaires et les syndicats réclamaient 1,70%. Si l'appel de la CGTR, la CFDT, la CFTC, la CFE CGC et FO est suivi, une bonne partie des chantiers de La Réunion, y compris ceux de la Nouvelle route du littoral, sera paralysée
• 18 heures - Fin des négocations. Aucun accord n'a été trouvé. Le BTP est en grève illimitée à partir de ce lundi. "Chacun prendra ses responsabilités. Nous avons tout fait pour ne pas en arriver là, mais le patronat nous a poussé à cette extrémité" commente Jacky Balmine au nom de l'intersyndicale. "Nous sommes allés au-delà du seuil de tolérance de nos entreprises. Nous regrettons que les syndicats ne nous ait pas entendus" note pour sa part Yannick Païniaye pour la FRBTP. A la question "pourquoi avoir attendu aujourd'hui pour proposer une augmentation de 0,84% alors que vous étiez pour le gel des salaires ?", il répond : "nous avons eu d'autres élements d'information concernant l'activité, notamment par le biais du haut conseil de la commande publique, nous avons donc fait un effort. Nous ne pourrons pas faire plus"
• 17 heures 30 - La FRBTP propose • 0,84% d'augmentation des salaires. Les syndicats proposent 1,70%
• 16 heures 55 - Le patronat vient de faire une proposition à 0,69%. "Le seuil de tolérance des entreprises était de 0,60%" tient à souligner un patron.
• 16 heures 30 - L'intersyndicale "fait un grand pas en avant" et propose une augmentation de 1,80%. En début de réunion, les syndicats réclamaient 3% de hausse et les patrons prônaient le gel des salaires
• 16 heures 25 - Nouvelle suspension des négociations. Le patronat vient de proposer une augmentation de 0,65% au 1er avril 2015. "C'est un geste considérable compte-tenu de la mauvaise santé de notre secteur d'activité" commente Vincent Kersuzan, administrateur de la FRBTP. "En 2014, nous avons eu une inflation négative de 0,6%. Si l'on ajoute à ce chiffre notre proposition de de 0,65% nous arrivons à une augmentation totale de 1,25%" ajoute Eric Buffi vice-président du syndicat patronal. "Le seuil de tolérance que nos entreprises peuvent supporter est dépassé" ne cache pas Vincent Kersuzan, chef d'une entreprise en difficulté, ainsi qu'il se présente
• 15 heures 25 - Encore une "petite avancée". Les syndicats proposent une augmentation de salaires de 2,50%, les patrons proposent 0,60% et disent "être au taquet". Les syndicalistes n'en croient pas un mot. "S'ils sont au taquet, dans quel état sont les travailleurs qui touchent les plus salaires?" remarque Jacky Balmine. "Les choses sont compliquées" soupire un autre syndicaliste.
• 14 heures 30 - La réunion de négocations a repris à la direction du Travail
• 13 heures 10 - Les discussions sont suspendues pour le déjeuner. Elles reprendront à 14 heures 30
• 12 heures - Le patronat propose 0,30% d'augmentation et les syndicats 2,85%. Les discussions se poursuivent
• 11 heures 20- Reprise des discussions
• 11 heures - Nouvelle suspension de séance. "Les choses avancent doucement. Le patronat propose 0,25% d'augmentation au lieu de 0% et nous 2,90% au lieu de 3%" commente Raymond Payet de la CGTR BTP. Les deux parties se sont concertent sur ces propositions respectives
• 10 heures 35 - La réunion a repris
• 10 heures 15 - Nouvelle suspension de séance. Cette fois, c'est l'intersydicale qui discute des conditions prélables à la négocations
• 10 heures 05 - La Réunion reprend
• 9 heures 40 - Suspension de séance. "Les patrons nous disent q'u'ils ne veulent pas négocier sous la pression et la menace d'une grève générale. Quelle pression ? Le patronant sait depuis plus de 15 jours que nous avons appelé à la grève illimitée. Il se réveille à 15 heures hier (vendredi - ndlr) et c'est lui qui parle de pression, n'importe quoi" s'insurge Jacky Balmine, secrétaire général de la CGTR BTP. Les patrons sont restés à l'intérieur, ils s'entendent sur les conditions préalables à la négociations.
• 9 heures 20 - La délégation du patronat arrive à la direction du Travail. "Vous avez 20 minutes de retard, vous devez donc nous acccoder tout de suite 1% d'augmentation" plaisante un syndicaliste en saluant Yannick Païniaye, vice président de la FRBTP et président de la commission de négociations sur les NAO (négociations annuelles obligatoires sur les salaires). La Réunion commence, elle est placée sous l'arbitrage de Pierre Mercader de la direction du Travail et de l'emploi
• 8 heures 55 - Les syndicalistes s'étonnent de l'absence des représentants du patronat. "Ce sont pourtant les patrons qui nous ont demandé de venir négocier" lâche un syndicaliste
• 8 heures 30 - L'intersydicale CGTR, CFDT, CFTC, CFE CGC, FO arrive à la direction du Travail à Saint-Denis
.....ce que j en pense ?.....d une part il faut que les syndicats ai l honnèté de dire et de reconnaitre que la commande publique n est plus ce qu elle était....et donc que le volume actuel ne permets pas l augmentation demandée....ceci étant dit le patronat doit aussi faire des efforts de son coté....en espérant que la raison et l intelligence de chacun prime....il est urgent de retourner à la table des négociations...pour le bien de l activité économique.