Social (actualisé à 15 heures 35)

SHLMR : les grévistes reçus à l'inspection du travail

  • Publié le 17 juin 2013 à 15:35

Vers 15 heures 30 ce lundi 17 juin 2013, la rencontre entre la délégation de grévistes de la SHMLR (société d'habitations à loyer modéré de La Réunion) et les responsables de l'inspection du travail est terminée. L'inspection du travail a ainsi assuré qu'elle allait voir avec la direction du travail afin de voir dans quelle mesure il était possible de déclencher une médiation. De leur côté, les grévistes, en grève depuis lundi dernier, se disent toujours déterminés. Aucune nouvelle réunion de négociations n'est prévue pour le moment avec la direction de la SHLMR.

14 heures 30 : les grévistes se sont rendus comme prévu devant les locaux de l'inspection du travail à Saint-Denis. Une délégation est actuellement reçue.

13 heures 10 : la réunion entre la délégation de grévistes de la SHMLR (société d'habitations à loyer modéré de La Réunion) et Nassimah Dindar, présidente du conseil général, s’est terminée. Après près d’une heure de discussions, Gilbert Hoareau, délégué syndical CFDT, s’est félicité de l’écoute de la présidente du conseil général. Selon lui, Nassimah Dindar a indiqué qu’elle allait adresser un courrier à Yann de Prince, président du MEDEF, à l’inspection du travail puis au préfet Jean-Luc Marx pour la mise en place d’une médiation. La présidente de la collectivité a aussi demandé que les jours de grève ne soient pas retenus.

12 heures 40 : après avoir été reçue par Sylvie Nirlo, directrice adjointe des services, la délégation de quatre personnes est actuellement reçue par Nassimah Dindar, présidente du conseil général.

12 heures 20 : une centaine de grévistes s'est rassemblée devant les grilles du conseil général, qui détient des parts dans la société, à Saint-Denis. Cette manifestation fait suite à l'échec de la réunion de négociations, qui s'est tenue ce matin avec la direction. Une délégation a été reçue.

11 heures 30 : les négociations ont été suspendues. En effet, selon les grévistes, si la direction a proposé une légère hausse de la prime, - 150 euros au lieu de 130 euros -, elle a revu sa proposition de revalorisation salariale pour l’ensemble des salariés à la baisse, passant de 1,10% ce vendredi, à 0,90%. Ce qui a provoqué la colère des salariés. Ainsi, face au blocage de la situation, une centaine de grévistes a décidé de se rendre au conseil général, actionnaire de la société.

9 heures 15 : les discussions ont repris entre la direction et les grévistes. "On espère que la réunion va aboutir. Nous sommes toujours motivés et nous n’allons pas nous laisser faire. Nous avons demandé 3% d’augmentation pour les employés, 2,10% pour agents de maîtrise et 2% pour les cadres ainsi qu’une prime de 300 euros. Nous attendons la réponse de la direction", indique alors Alain Charly, délégué syndical.

Par ailleurs, les salariés se disent toujours déterminés. "On ne va pas se laisser faire. Le gâteau, il faut le partager. Il ne faut pas que les cadres et la direction prennent tout", explique Alain Charly. Il poursuit : "la direction nous accuse de faire couler l’entreprise. Mais c’est eux qui le font. Avec les gros salaires des cadres, on pourrait embaucher plein de jeunes, qui, eux, ont besoin de travailler".

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