Ce lundi soir 16 mars 2009 sur les ondes des deux télévisions, le préfet, Pierre-Henry Maccioni a invité le COSPAR (collectif contre la vie chère), le patronat et la grande distribution à se retourner à la table des négociations ce mardi 17 mars 2009 à 15 heures. Toutes les parties concernées ont accepté l'invitation. La réunion a duré moins d'une heure. À sa sortie de la préfecture, le collectif contre la vie chère n'a fait aucune déclaration se limitant à annoncer une conférence de presse pour 17 heures 30. Le préfet a ensuite annoncé avoir proposé un protocole d'accord global. Le MEDEF et la CGPME ont accepté les termes de cet accord, "le COSPAR a demandé un délai de réflexion" a indiqué Pierre Henry Maccioni.
Les parties invitées à la table des négociations ont abordé la réunion avec différentes motivations. Le COSPAR n'a en effet visiblement que très peu apprécié l'intervention télévisée du préfet. Suspendues depuis le dimanche 8 mars, les opérations coups de poings contre les grandes surfaces ont repris ce mardi après-midi (voir article par ailleurs) et Jean-Hugues Ratenon, porte-parole du colectif parle de "manipulation". François Caillé pour le MEDEF dit quant lui maintenir sa proposition de l'attribution de 50 euros les bas salaires. Lundi soir le préfet avait une nouvelle fois pressé tous les partenaires à signer un accord de sortie de crise car toutes les revendications concernant à savoir le gaz et les carburants, les loyers, les prix et les salaires. Selon lui, ces propositions "ne demandent qu'à être discutées, débattues et signées""Nous venons pour écouter le préfet et lui faire quelques remarques sur son intervention télévisée lundi 16 mars", a noté mardi Ivan Hoarau, COSPAR, secrétaire général à la CGTR. "C'est de la manipulation, les propositions du préfet ne répondent pas à nos revendications", s'est indigné Jean-Hugues Ratenon, COSPAR, président du collectif Agir pou nout tout. "Nous sommes là pour trouver des solutions. Notre proposition de 50? pour les bas salaires reste toujours d'actualité", a pour sa part indiqué François Caillé pour le MEDEF.
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