Pour la première fois depuis le début de la mobilisation, les employés grévistes de la Soremir ont été reçus par la direction, ce mercredi 2 décembre 2009, pour entamer des négociations. Selon Jean Billot, délégué syndical CFDT porte-parole des grévistes, "une voie de sortie se profile". Les grévistes attendent désormais que la direction leur présente un protocole d'accord de fin de conflit qui devrait arriver " dans les heures qui suivent". Les grévistes ont entamé leur mouvement ce vendredi 27 novembre. Cette mobilisation a pour objectif de défendre le sort de deux salariés licenciés "pour insubordination" suite à leur refus de monter sur un échafaudage qu'ils ont jugé dangereux.
Ce lundi 23 novembre, deux ouvriers de la SOREMIR ont refusé de monter sur leur échafaudage qui n'était pas aux normes selon eux. Ils ont finalement accepté de travailler "sous la pression", mais l'entreprise a reçu les deux hommes en entretien préalable de licenciement peu de temps après." Nous avons les témoignages des trois autres ouvriers du chantier qui prouvent que l'échafaudage n'était pas sur. Et deux autres témoignages de membres du personnel de la CCIR de Gillot corroborent également ces dires" affirme Pierre Savigny, secrétaire confédéral de la CFDT Bâtiment. "Ils ont même dû ajouter un tabouret pour arriver à la hauteur nécessaire pour poser les vitres." ajoute-t-il.
Un audit sur la sécurité des chantiers a été réalisé en octobre 2009. Concernant les travaux en hauteur - point essentiel de l'audit car le plus dangereux de tous - l'étude a révélé que 70 % des ouvriers travaillant en hauteur usaient d'échelles ou d'échafaudages non conformes.
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