La mobilisation de la communauté mahoraise se poursuit. Ce dimanche 13 novembre 2011, ils étaient près de 600 personnes, à s'être rassemblés à la salle du Coeur Saignant au Port, à l'appel du Collectif Mayotte en Action pour un "maoulida chengué". Après avoir prié et chanté en soutien à la population de Mayotte, les membres du collectif Mayotte en action ont ensuite la parole.
Pour Amina Djoumoi, membre du collectif Mayotte en action, "cette mobilisation est une nouvelle fois l'occasion de sensibiliser" associations mahoraises, la communauté mahoraise mais aussi les Réunionnais sur le problème de la vie chère à Mayotte mais également de faire le bilan des actions et manifestations précédentes.Ce dimanche après-midi, ils étaient alors près de 600 à s'être réunis à la salle du Coeur Saignant au Port pour participer à un "maoulida chengué". Les participants, dont parmi eux des représentants de syndicats réunionnais et mahorais, ont alors prié et chanté en soutien à la population de Mayotte. Ils ont ensuite pris la parole et proposé leurs solutions afin de sortir de cette crise.
Si Amina Djoumoi note que des avancées sociales ont pu être obtenues cette semaine avec un projet de protocole d'accord, elle estime qu'il ne faut pas arrêter pour autant la mobilisation et la sensibilisation. "Notre but aujourd'hui est de continuer le combat pour l'égalité sociale à Mayotte", conclut-elle.
À Mayotte, une sortie de crise était attendue ce jeudi 10 novembre 2011. Mais après avoir annoncé la suspension du mouvement contre la vie chère et donné leur intention, dans un premier temps, de signer un projet d'accord avec la grande distribution sur le prix de certains produits de première nécessité, l'intersyndicale et les associations de consommateurs ont fait marche arrière.
Pour rappel, les Mahorais protestaient depuis plus d'un mois et demi contre la vie chère dans leur île. Si des premières propositions en faveur d'une baisse des prix avaient été faites sur place par Marie Luce Penchard le vendredi 14 octobre, elles avaient été jugées inacceptables par les manifestants. Ils avaient également rejeté un accord signé entre FO et la grande distribution. Cet accord portait, entre autres, sur huit des onze produits, dont la population mahoraise demandait une baisse significative des prix.
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