Grève des assistants d'éducation

Visite au Pôle Emploi

  • Publié le 18 août 2009 à 13:45

Une trentaine d'assistants d'éducation ont effectué une visite surprise au Pôle Emploi de la rue Lory les bas ce mardi 18 août 2009, avec le soutien du collectif Agir Pou Nout Tout. L'objectif était d'obtenir des réponses sur le reclassement des assistants d'éducation dont les contrats arriveront à terme à la fin du mois d'août. Ils ont été reçus par le directeur adjoint du siège mais sont ressortis "déçus" de leur rencontre.

Il est environ 11 heures lorsque 32 assistants d'éducation accompagnés de Jean-Hugues Ratenon, président du collectif Agir Pou Nout Tout, pénètrent à l'intérieur des locaux du Pôle Emploi. "Nous voulons rencontrer le directeur", ont-ils demandé à l'accueil. Après quelques minutes d'attente, c'est le directeur adjoint qui est apparu afin de notifier aux grévistes qu'aucune salle n'était disponible pour accueillir autant de personnes. "Alors nous pouvons faire la réunion dans le hall d'accueil", a répondu Jean-Hugues Ratenon. Le responsable du Pôle Emploi a accepté tout en mettant à la porte les journalistes présents. "Nous nous exprimerons face à la presse lors d'une conférence prévue le 1er septembre" a t-il indiqué.

C'est donc à huis clos que s'est déroulée cette réunion. Une réunion qui avait pour but de faire la lumière sur le devenir des 348 assistants d'éducation qui perdront leur emploi au 31 août 2009. "On nous parle de reclassement, mais où ? Quand ? Comment ?", s'interroge le représentant du collectif Agir Pou Nout Tout. Des réponses ont été données mais elles s'avèrent "décevantes" pour les grévistes.

D'abord, le directeur adjoint a promis que les agents auront une formation adaptée. "Nous ne voulons pas de formation. Nous avons pour la plupart bac + 3 ou bac + 5. Nous n'avons pas besoin de formation", rétorque Alice Morel, assistante d'éducation. Concernant le reclassement, le directeur adjoint a évoqué la mise en place d'une "cellule de reclassement" chargé de traiter les situations au cas par cas. "Concrètement, nous devrons pointer à l'ANPE", conclut Alice Morel.

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