Ladji Doucouré participe ce samedi 18 avril 2015 au meeting international d'athlétisme de Saint-Denis. Sacré champion du monde en 2005, l'athlète participera à 16h15 à l'épreuve du 110 mètres haies face notamment à Dimitri Bascou, médaillé d'argent aux derniers championnats d'Europe en salle. La confrontation entre les deux Français est une occasion idéale pour le francilien de 32 ans de lancer sa saison, après des blessures à répétition. L'objectif affiché : atteindre les Jeux Olympiques de Rio qui auront lieu en 2016.
Comment vous sentez-vous ?
C'est la première fois que je viens ici, je n'avais jamais eu l'occasion de venir. Je suis très content d'être là, d'autant plus que je vais rester toute la semaine en stage. J'ai plein d'amis Réunionnais en métropole qui parlent à chaque fois de leur île, et ils l'ont bien vendu. Je suis super content !
De quelle manière allez-vous aborder vos courses ?
J'essaie de faire les choses proprement, sachant que l'on sort tous d'une période assez difficile d'entraînement. Certains sont encore dedans et travaillent le foncier. L'important est de se faire plaisir et de faire plaisir au public sans se faire mal.
Quels sont vos objectifs ?
Cela fait deux ans que je m'entraîne sans me faire mal, maintenant il faut passer un pallier. Il faut remettre de la vitesse et contrôler ce que je fais. L'objectif est d'aller aux Jeux Olympiques à Rio. Je continue à y penser et à y croire. Je sais que c'est possible, je connais le chemin.
Avez-vous un temps à atteindre ?
Je ne suis un coureur à chrono. Je suis là pour chercher des sensations et des titres. J'aime la compétition brute, la confrontation, chercher la gagne ou le podium. Le chrono, ça ne reste pas, c'est fait pour être battu. Les titres, ça reste. Je suis là.
On avait un peu tendance à vous oublier sur le circuit.
C'est normal. J'ai une longue carrière, je suis arrivé hyper jeune. J'avais à peine 18 ans chez les seniors. J'ai bouffé mon pain noir avec les blessures et mon objectif est de remonter tout doucement sans trop faire de bruit ni forcer. Je prends mon temps, je ne m'affole pas.
Ce samedi, vous aurez de la concurrence avec Dimitri Bascou. Qu'en pensez-vous ?
C'est bien qu'il y ait de la concurrence. La discipline marche bien, elle est complète. Les trois places vont tout le temps être prises, cela veut dire qu'il n'y a pas de blessés et que le niveau est là. Depuis les JO de 2012, il y a un potentiel énorme. C'est super et il faut que ça perdure. Les personnes sélectionnées devront faire honneur. Je suis prétendant comme tous les autres pour représenter la France. Je connais le système, je ne m'affole pas.
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