La championne d'Europe de karaté de retour à La Réunion

Lucie Ignace : "Ça faisait un petit moment que je l'attendais"

  • Publié le 24 mars 2015 à 15:13

Sacrée championne d'Europe des moins de 61 kilos ce samedi 21 mars à Istanbul, la karatéka dionysienne Lucie Ignace a retrouvé le sol et ses fans réunionnais avec une nouvelle médaille autour du cou, ce mardi 24 mars 2015.

"C’est une grande fierté, ça fait super plaisir !" Lucie Ignace pouvait avoir le sourire ce mardi en débarquant à l’aéroport de Gillot, accueillie par de nombreux fans venus fêter son premier titre européen.

"J’ai travaillé pour ça et ça faisait un petit moment que je l’attendais. C’est avec plaisir que je reviens avec ce titre", a confié la karatéka de 22 ans, déjà sacrée championne du monde en 2012, dans la catégorie des moins de 55 kilos à l’époque.

"En 2012, j’étais la petite jeune qui arrive. On ne me connaissait pas, c’était facile. Maintenant ça fait un petit moment que je suis dans le circuit, les gens savent que je suis une attaquante, que j’aime foncer... Donc en général je tombe sur des filles qui prennent la fuite, ce qui me dérange. Le plus difficile, c’est de gérer un nouveau statut et le fait qu’on soit connue", a-t-elle expliqué au micro de RTL Réunion.

Si la Réunionnaise a dominé la Croate Ana Lenard 6-0 en finale, ces championnats européens à Istanbul n’ont pas été de tout repos. "Au niveau européen, c’est super dense. Tout le monde est fort. On se connaît, c’est d’entrée un niveau énorme, dès le premier tour. Il faut faire très attention, on peut perdre à n’importe quelle étape", a-t-elle raconté.

"Sur ces championnats d’Europe, j’ai essayé de me mettre le moins de pression possible, même si j’en avais, et j’ai pris tour après tour. De toute façon, le but est d’arriver au bout. Peu importe la manière, il faut y aller", a poursuivi Lucie Ignace, qui retrouve avec plaisir son île natale avant d’aborder les prochains championnats de France. "J’ai tous mes repères ici, donc je n’ai pas de souci d’adaptation. Je me sens bien, je sais tout de suite quand ça va, quand ça ne va pas... C’est ça qui fait ma force", a-t-elle souligné.

Viendra ensuite le temps de penser à d’autres rendez-vous, notamment les jeux Olympiques de 2016 qui auront lieu à Rio de Janeiro et où le karaté sera présent pour la première fois de son histoire en démonstration. "On a un petit pied vers le fait que le karaté devienne olympique. Ce serait bien de revenir avec une médaille, mais le titre c’est ce qui m’importe le plus", avoue Lucie Ignace.

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