Fourrière et refuge

Territoire de l’Ouest : un nouveau centre animalier attendu pour 2027

  • Publié le 25 juillet 2025 à 02:57
  • Actualisé le 25 juillet 2025 à 07:54
Centre Animalier Intercommunal de l’Ouest

Le Territoire de l’Ouest a présenté à la presse son projet de Centre Animalier Intercommunal, directement sur le terrain où sera construit cet équipement structurant, à l’Éperon ce jeudi 24 juillet 2025. Ce projet réunira une fourrière, un refuge, ainsi qu'un espace pédagogique dédié à la sensibilisation (Photos sly/www.imazpress.com)

La livraison de ce centre, qui s'étendra sur 16 000 m², est prévue pour 2027. Il pourra accueillir jusqu’à 94 chiens et 54 chats en fourrière, ainsi que 44 chiens et 55 chats en refuge, soit plus du double de la capacité actuelle.

L’actuelle fourrière intercommunale de Cambaie assure, depuis de nombreuses années, la prise en charge des animaux errants dans des conditions propres et encadrées. Depuis 2020, plus de 15 000 stérilisations et 14 000 identifications u ont été effectuées. 425 verbalisations pour errance ou défaut d’identification ont aussi été dressées.

Mais avec une capacité de seulement 41 chiens et 14 chats, le site est aujourd’hui ne permet plus de répondre aux besoins croissants du territoire en matière de lutte contre l’errance animale.

"Ce projet concerne les cinq communes de l'ouest, et est attendu par la population", dit Emmanuel Séraphin, maire de Saint-Paul et président du TO. "Nous travaillons avec 11 associations, l'ensemble des acteurs du secteur, notamment la Chambre d'agriculture, pour rattraper notre retard", ajoute-t-il. 

"Il y a plus de 70.000 animaux errants et divaguants, et ça prend du temps à régler", souligne l'élu. "C'est un travail de longue haleine, on va pas tout résorber en un moment, mais on commence à voir les effets. Il faut aussi de la pédagogie, c'est pour cela que nous travaillons avec le rectorat, pour parler de la bienveillance animale."

- "Mieux prendre soin des animaux" -

La collectivité déploie une approche préventive et de proximité, en lien avec les associations, les médiateurs animaliers, les services de l’État et les communes :

• campagnes porte-à-porte pour informer les habitants,
• actions éducatives dans les écoles avec le Rectorat,
• médiation sur le terrain auprès des propriétaires,
• opérations menées par les brigades d’intervention environnementale (BIE)

Cofinancé par l’État à hauteur de 680.511 euros, ce futur centre "incarne l’ambition d’un territoire engagé", note le TO.

Un appel à candidatures sera lancé environ huit mois avant la mise en service pour désigner la structure qui gérera le refuge, parmi les associations reconnues d’utilité publique ou fondations spécialisées dans la protection animale.

"Ce futur centre animalier répond à la fois à l’obligation de sécuriser l’espace public et à la volonté collective de mieux prendre soin des animaux, notamment à travers un refuge et un espace pédagogique. Bien plus qu’une réponse technique, ce projet reflète la volonté d’un territoire solidaire, responsable et respectueux du vivant", estime le TO.

www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
Bravo M le maire
Bravo M le maire
3 mois

Un bon l'aire pour noute ville :
M SERAPHIN