Ce lundi 8 octobre, le TCO et les trois salles partenaires du dispositif "Békali" (Kabardock, Léspas et Séchoir) ont présenté les réalisations des équipes retenues pour le Békali 2018. L'appel à candidatures du Békali 2019 a également été lancé à cette occasion.
Békali, c’est l’histoire de la rencontre entre le TCO et le monde de la culture, une aventure qui a débuté en 2011 entre l’institution et les trois salles emblématiques de l’Ouest, le Kabardock, Léspas et Le Séchoir. À l’origine de ce dispositif innovant et unique sur l’île, la volonté de penser la culture à l’échelle intercommunale, de travailler ensemble, de se compléter et surtout, de faire émerger et permettre l’émergence d’artistes.
Depuis sa création, Békali a permis à plus d'une vingtaine de créations originales de voir le jour, parmi lesquelles les productions de Grèn Semé, Zanmari Baré, la Konpani Soul City, Kaloune et bien d'autres groupes artistiques encore, désormais inscrits dans la sphère culturelle locale. Bon nombre d'entre eux ont même réussi à percer au niveau national et international !
Grâce au financement de Békali par le TCO et à l'accompagnement des salles, ce projet de territoire permet à des artistes de se professionnaliser. Leurs projets innovants et de qualité peuvent ainsi bénéficier d'un lieu de création et de diffusion dédié, de moyens humains et matériels professionnels et de moyens financiers pour créer. Au travers de spectacles co-produits, ils s'engagent à mener leur projet auprès de publics dits "éloignés".
Coup de projecteurs sur le Békali 2018 :
- La musique avec Ann O’Aro "Kapor" : Ann O’Aro défend un Maloya revendiquant fièrement son droit à la différence avec Bino Waro et Teddy DorisLa danse Hip Hop avec la Cie Kenji "Des racines et...". Deux danseurs Hip-Hop, Ulrich Lauret et Médérick Lauret, font face à deux experts du Maloya, Stéphane Gaze, Zélito " Toto " Deliron. De leur rencontre naitra une harmonie inédite, organique, mêlant l’émotion de la musique traditionnelle à la vitalité du mouvement Hip-Hop.
- La danse, la musique et l’image avec le Collectif Lookatmekid et leur spectacle "Saut’ la mer à l’envers". C’est le récit intime des migrations subies ou choisies, du petit peuple migrateur, ceux toujours contraints de prendre la mer et ceux qui choisissent de partir.