Depuis quelques jours, des photos d'un squelette d'endormi et d'un autre qui semble tétanisé font le tour des réseaux sociaux provoquant le courroux des internautes. À l'origine des clichés, une association de protection environnementale farouchement opposée au projet PAPI, le plan de protection de l'Hermitage et de la Saline les Bains face aux inondations. Le collectif dénonce un chantier qui a des " conséquences désastreuses sur la biodiversité ". Le TCO aux commandes du dispositif a décidé d'ouvrir le chantier de la Saline - interdit au public en temps normal - à la presse pour faire un point d'étape sur l'avancée des travaux et expliquer les mesures de protection environnementale prises par la collectivité. (Photo photo imazpress )
Renaud Martin, le coordinateur environnemental du projet PAPI de l’Hermitage et de la Saline les bains détaille le type de faune et de flore que l’on retrouve sur le site du chantier et les mesures prises en amont pour préserver cette biodiversité, regardez :
Projet PAPi dans l’Ouest de #LaReunion, des mesures environnementales prises par le TCO pour préserver la faune et la flore, regardez pic.twitter.com/wW8YACmXPu
— Imaz Press Réunion (@ipreunion) 8 février 2019
Le coordinateur environnemental rappelle que des études d’impact environnemental ont été réalisées et qu’une autorisation préfectorale a prescrit des mesures complémentaires en terme d’environnement à prendre sur le chantier.
Le rôle du bureau d’études est de sensibiliser les entreprises, de faire appliquer ou d’adapter les mesures sur la question environnementale. Renaud Martin assure que la faune et la flore sont préservées et invite les opposants au projet, ceux qui ont des doutes et les riverains à contacter le maître d’ouvrage pour avoir plus d’informations sur la question. Renaud Martin met en avant la phase qui suivra les travaux, une phase de reboisement que le coordinateur environnemental qualifie de " gain en diversité biologique " regardez :
Après les travaux, le reboisement, Renaud Martin, coordinateur du projet parle d’un " gain pour la biodiversité " regardez #LaReunion pic.twitter.com/xvRJHhiV7E
— Imaz Press Réunion (@ipreunion) 8 février 2019
Un projet d‘utilité publique
Guy Saint-Alme, le vice-président de l’aménagement du TCO tient à rappeler l’importance du PAPI dans la lutte contre les inondations. Un projet d’ailleurs imposé par l’État. Le site, classé en zone est régulièrement la proie de crue en période cyclonique. Le dispositif pour parer ces inondation est important : 25 millions d’euros. 70% financé par l’Europe, 10% par l’État, le reste sur les fonds propres du TCO et la taxe GEMAPI instaurée l’année dernière pour les habitants de la côte Ouest. Cette taxe rapporte une recette de 3 millions d’euros. Guy Saint-Alme détaille le calendrier des travaux, regardez :
Le calendrier des travaux pour le PAPI, le projet de lutte contre les inondations dans l’Ouest de #LaReunion, regardez pic.twitter.com/FaJR3RgJsQ
— Imaz Press Réunion (@ipreunion) 8 février 2019
Grâce à la construction de ces digues de protection, 1.600 habitations et 4.800 personnes seront protégées. Stéphanie Sajot, la chef de projet - Mission GEMAPI au TCO rappelle qu’après le cyclone Dina en 2002, 1.500 personnes de la zone avaient déposé des dossiers auprès de leurs assurances pour se faire indemniser.
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Vouloir créer une aire d'épandage-exutoire à l'Hermitage-La Saline, de trop-plein des eaux pluviales en récupérant les eaux des ravines par des endiguements est complétement inutile et démontre le peu de sérieux des "techniciens" concepteurs de ce projet PAPI. En effet c'est occulter le phénomène fondamental qui provoque les inondations des zones habitées de la Saline et de l'Hermitage, à savoir le principe de "vase communiquant" entre les nappes phréatiques et l'océan. En période de forte houle océanique, la poussée de la mer fait remonter l'eau de la nappe vers la surface et inonde les sols alentour. (ce ne sont pas les ravines qui inondes ces zones habitées).Le niveau moyen des nappes dans ces zones, en période normale, est de - 1,20 à 1,80 m voir 2M sous le niveau du terrain naturel. !!!messieurs les ingénieurs "hydrauliques" revoyez votre copie et laissez tranquille ces brousses et animaux endémiques de la Salibe et de l'Hermitage ....
J'ai habité La Saline et j'ai souvent été à la plage à l'Hermitage. C'était un plaisir ! tout le monde y avait accès ! maintenant, si je comprends, ça sera réservé au plus riche qui auront une villa ou un appartement qui donnera directement sur la mer. La Mer est à tout le monde ! on n'a pas le droit d'interdire aux plus modestes d'y accéder.
vaste fumisterie. Ce PAPI est fait pour, à terme, supprimer du PLU local les zones inondables et permettre ainsi à des propriétaires des terrains concernés, notamment CBO, de pouvoir réaliser leur opérations immobilières infiniment juteuses.
J'ai déjà expliqué sur d'autres sites que endiguer les ravines est une connerie. L'eau s'écoule toujours suivant les plus grandes pentes. Quand ces endiguements seront surchargées en périodes cycloniques, leurs exutoires bouchés par des alluvions charriant des débris végétaux, roches et boues, il faudra par endroit pratiquer des brèches pour servir de trop pleins, comme celà s'était produit à la ravine Patate à Durand à St Denis, sous les ordres de Debré ! (pour sauver le pont sur lequel passait le câble principal d'EDF alimentant tout St Denis, et épargner les terrains du Butor, dont le Lycée).<
Lors de Hyacynthe, toutes les zones de la Saline et de l'Hermitage étaient inondées à cause de la remontée générale de la nappe phréatique, poussée par la houle cyclonique de l'océan (principe des vases communicants). On a pu voir à cette époque des fosses septiques sortir de terre et les réseaux d'évacuations des eaux pluviales s'inverser ! Les siphons de sols du restaurant de l'ex-club méditerranée libéraient des geysers de 50 à 70 cm de hauteur ! ...
En conclusion ces travaux de défrichement de cette brousse est un scandale. Les explications lénifiantes du coordinateur des travaux de cette zone pour sauver les endormis et autres animaux et flore endémiques sont inadmissibles pour des scientifiques un peu avertis et sensés ainsi que pour des ingénieurs hydrauliques compétents et honnêtes. Messieurs du TCO il est encore temps de revoir votre copie :
Zot sorte la bas et zot detrui toute pou met béton asser fe chier demoune don.continué detrui band moukate