(Actualisé) Interceptée à sa descente d’avion à l’aéroport Roland-Garros le 27 juin 2025, Fabienne Maisse, 47 ans, a été jugée pour avoir transporté près de 6 kg de cathinone, un stupéfiant utilisé pour fabriquer de l’ecstasy. Le tribunal correctionnel de Saint-Denis l’a condamnée ce lundi 8 septembre 2025 à quatre ans de prison et à une amende douanière de 507.000 euros (Photo rb/www.imazpress.com)
Dès l’ouverture de ses bagages, les douaniers ont découvert plusieurs paquets contenant la drogue. Estimée entre 700 000 euros et 1 million d’euros, la marchandise n’a laissé aucun doute sur le rôle de mule joué par la quadragénaire.
Placée en garde à vue pendant 96 heures dans les locaux du STPJ, elle avait livré des détails aux enquêteurs, reconnaissant sa consommation régulière de cocaïne et d’alcool et évoquant le couple de fournisseurs métropolitains, Richard et Alexandra, qui l’auraient recrutée après avoir été ses dealers.
 - 10.000 euros de rémunération, les commanditaires interpellés dans l'Hexagone -
À la barre, Fabienne Maisse a expliqué qu’elle devait toucher 10 000 euros pour ce transport. Elle a également reconnu avoir déjà voyagé en mai, sans drogue, mais en compagnie de la sœur d’Alexandra. Sur planche photo, elle a identifié ses recruteurs au cours de l'audience correctionnelle, cités dans d’autres procédures en métropole, interpellés et placés en détention à Montpellier il y a quelques semaines.
Son casier judiciaire était jusqu’ici vierge. En défense, son avocate a insisté sur son parcours chaotique : une enfance marquée par la maltraitance et les violences sexuelles, des tentatives de suicide, une bipolarité diagnostiquée et traitée.
 - Une vie chaotique et une maladie mentale -
En détention, la mère de famille dit avoir du mal à suivre correctement ses soins. Elle a toutefois collaboré avec les enquêteurs, livrant ses codes téléphoniques et tous les renseignements dont elle disposait.
Le parquet a requis quatre ans d’emprisonnement et une amende douanière de 840 000 euros. Les juges ont suivi en partie ces réquisitions, fixant la peine à quatre ans fermes mais ramenant l’amende à 507.000 euros.
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Totoche a zot.
Y faut 30 ans de prison