C’est une sortie randonnée qu’ils ne sont pas prêts d’oublier, 18 adultes et 7 enfants ont été évacués en hélicoptère ce lundi 29 décembre 2025 par le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne, PGHM. 105 personnes sont toujours bloquées et seront évacuées dans la journée. (Photo rb/www.imazpress.com)
Il a fallu prioriser les interventions ce lundi 29 décembre 2025. Le PGHM a été très sollicité, des centaines d’appels, des randonneurs inquiets, mais courageux. Les secours ont réussi à rassurer et à secourir les personnes qui étaient en danger.
Le PGHM salue la participation des gîteurs, habitants de Mafate : " tout le monde a joué le jeu, les gîteurs alors qu'ils sont fermés, ont accepté d'ouvrir et d'héberger les randonneurs.''
"Hier, on a sorti 18 adultes et 7 enfants à Roche Plate, Roche Ancré, Aurére, et Deux-bras. En 2 sorties d’hélicoptère et plusieurs rotations" nous explique le PGHM.
-Trois méthodes : évacuation, proposition d’un autre trajet, une nuit de plus à Mafate -
"On a eu un épisode de fortes pluies, annoncé, mais puissant, qui a amené beaucoup de pluies à Mafate et qui a surpris les randonneurs sur les sentiers."
"On s’est retrouvé avec 130 personnes bloquées dans Mafate, en gîte ou qui étaient en randonnée. On a redirigé tout le monde vers un gîte pour se mettre à l’abri et y passer la nuit. Ceux qui ne pouvaient pas, car blessés, ou coincés entre deux montées des eaux ou des enfants, on les a sortis. Mais tous sont restés calmes" nous raconte le PGHM.
Ce mardi 30 décembre 2025, il reste 20 personnes à évacuer par voie aérienne. Les autres reprendront les sentiers quand il y aura une accalmie.
"Il faut faire comprendre aux gens que l’immédiateté du secours n'a pas lieu d’être quand il faut juste attendre qu’il fasse beau, même si cela implique une nuit supplémentaire à Mafate."
"C'est notre métier depuis 25 ans, le stress est inhérent à un appel au secours. Tout le monde a été secouru, ou les gens ont dormi une nuit de plus sur place" ajoute le PGHM.
Ce mardi 30 décembre 2025, les rotations continuent pour extraire des randonneurs de Mafate, notamment les enfants. Le PGHM dépose une famille à la Rivière des Galets. Regardez.
"Lorsqu'on nous appelle, on gère. On réoriente, on donne un itinéraire, on remet les randonneurs sur un sentier, et nous n'avons pas toujours besoin de nous déplacer. Le but, c’est de gérer au mieux les moyens de l’état s'il n'y a pas de pathologie."
Le PGHM de La Réunion : ce sont 800 secours par an, dont 200 sont régulés : "on fait marcher les gens, dormir en gîte, ou faire demi-tour. On arrive à les convaincre, hier, deux jeunes filles à Grand Sable, ont fait demi-tour et ont donc contourné le danger."
ee/www.imazpress.com/[email protected]



