Dans le cadre de sa thèse vétérinaire, Benoît Cruciani, avec le soutien de Kélonia, a finalisé son étude sur la polyarthrite des tortues marines, une pathologie rare frappant ces animaux marins. Certains cas ont été décrits et traités au centre de soins de Kélonia.
En plus, des nombreuses menaces qui pèsent sur les tortues marines (déchets plastiques, hélices de bateau…), une nouvelle "pathologie touche les os des tortues au niveau des articulations. Elle a pour particularité l’absence de signes extérieurs, si ce n’est des petits défauts de mobilité" explique Stéphane Ciccione, directeur de Kélonia.
Afin de trouver un traitement efficace, un long travail de recherche a dû être mis en place. "Nous avons des données sur des pathologies assez similaires sur les mammifères mais sur les tortues, pas du tout. On sait que les reptiles ne répondent pas de la même façon aux traitements par antibiotiques. Il faut savoir ajuster les doses et les durées de traitement dues à leurs physiologies différentes. C’était donc un gros travail à faire que l'on aurait eu du mal à réaliser sans la présence de Benoît Cruciani," avoue le directeur de Kélonia
Grace à ses autres stages réalisés en métropole, notamment à La Rochelle, Benoit Cruciani a pu accumuler des cas étudiés, permettant ainsi d’avoir beaucoup plus de données et une étude statistique plus complète. Ses recherches feront l’objet d’une publication afin que l’ensemble de la communauté scientifique puisse en bénéficier.
cl/www.ipreunion.com