Fanm Dobout : Saint-Denis accompagne les victimes de violences conjugales

  • PubliĂ© le 27 novembre 2025 Ă  08:58
fanm debout 2025

La Réunion est le deuxième département qui compte le plus de violences conjugales et sexuelles en France. Face à cela, Saint-Denis poursuit sa mobilisation pour protéger et accompagner les femmes, notamment à travers Fanm Dobout, une journée d'actions, d'écoute et de solidarité. La ville propose ce samedi 29 novembre 2025 au complexe sportif de Champ Fleuri, divers ateliers bien-être développement personnel gratuits pour ces femmes victimes. Plus de 1.000 femmes ont été accompagnées depuis 2019 par ce dispositif (Photos : sly/www.imazpress.com)

Avocats, professionnel.le.s de santé, acteur.rice.s du bien-être, clubs sportifs, association et institutions seront réunis autour d'un même objectif : favoriser la prévention, la confiance et la résilience dans un cadre bienveillant et inclusif.

"À Champ-Fleuri, nous réunissons l'ensemble de nos partenaires qui agissent toute l'année à nos côtés", explique Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis.

- Plus de 1.000 femmes accompagnées depuis 2019 par Fanm Dobout -

Depuis 2019, la ville de Saint-Denis a accompagné plus de 1.000 femmes grâce à ce dispositif. Professionnels, associations... "nous détectons les femmes victimes ou elles viennent vers nous et par la suite nous les accompagnons avec un coaching, un accompagnement psychologique payé par la commune", détaille la maire.

Fanm Debout, "c'est une réunion pour montrer à celles qui viennent que ce dispositif existe", ajoute Ericka Bareigts. Écoutez.

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- Léa Churros, marraine de l'événement Fanm Debout -

L'artiste réunionnaise Léa Churros est la marraine de l'évènement cette année. "Elle incarne la femme de La Réunion", lance Ericka Bareigts.

Pour la chanteuse, c'est un honneur de représenter cet événement. "On ne sait pas de quoi demain sera fait et l'on peut tous être concerné par cela", dit-elle.

Elle partage une anecdote sur une chanson qu'elle a écrit après avoir rencontré une jeune femme. "Elle m'a raconté son histoire et c'est là que je me suis dit que j'allais faire une chanson sur les violences et j'espère vraiment avoir fait honneur à sa parole", dit-elle. Écoutez.

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- Fanm Debout, une journée engagée pour dire stop aux violences faites aux femmes -

9h - 17h : Accueil, écoute, orientation violences intrafamiliales, prévention sexualité, consultations juridiques gratuites, initiations à la self-défense et animations.

ATELIERS BIEN-ĂŠTRE

Salle de danse / Salle arts martiaux

VILLAGE BIEN-ĂŠTRE / ZEN

Côté jardin

9h - 17h : Soins sociaux-esthétiques, rééquilibrage énergétique, atelier Gong.

AU BONHEUR DES MARMAILLES

Salle badminton

9h - 17h : Jeux sportifs, livres, activités manuelles.

ATELIERS BIEN-ĂŠTRE

Salle de danse / Salle arts martiaux

9h - 9h45 : Fit and dance.

10h15 - 11h30 : “Gérer son stress et ses émotions” animé par Jean-Louis Gaze, hypno-thérapeute.

11h15 - 12h15 : Initiation au Stand Up / Atelier confiance en soi animé par Kay Botterman, coach d’expression scénique et comédien.

13h30 - 14h30 : Théâtre de résilience / Ateliers ludiques, jeux de rôle sur la gestion des conflits animé par Christine Douzain Visnelda, psychiatre.

14h45 - 15h45 : Atelier cercle de femmes “Réconciliation Corpor’ELLE” animé par Maya Lescaret, thérapeute.

16h - 17h : "Se détendre et lâcher-prise", atelier sophrologie animé par Josie Calpin Bacco, sophrologue.

SOBATKOZ / DÉBATS

OMS Maison Sport Santé

10h - 11h30 : “Mes émotions en liberté” Projection et débat animé par les associations IDEAL, ARIV, ARPSH, CeGIDD et AMAFAR.

13h30 - 14h30 : “L’équilibre dans le corps et l’assiette” animé par Doralie Nzuzi, diététicienne et l’association “Un autre regard”.

14h45 - 15h45 : “Comment être un homme aujourd’hui face à l’émancipation féminine” animé par Arnold Jaccoud, psycho-sociologue CEVIF et l’association RIVE.

16h - 17h : “Apprendre à dire stop et prendre conscience de ses valeurs” animé par Élodie Balafré, psychologue clinicienne.

SHOW HUMORISTIQUE ET CONCERT

17h30 - 18h : Restitution de la comédie musicale sur les violences intra-familiales.

18h - 18h15 : Stand Up animé par Lysiane, humoriste.

18h15 - 18h30 : Concert de KeĂŻla

18h30 - 19H : Concert de Léa Churros, marraine de l’édition Fanm Dobout 2025.

- La Réunion parmi les départements les plus touchés de France -

Le ministère de l’Intérieur publiait le 23 octobre 2025 les chiffres 2024 des violences conjugales : 272.400 victimes enregistrées en France, dont 84 % de femmes. À La Réunion, le taux rapporté à la population reste l’un des plus élevés du pays, aux côtés du Pas-de-Calais, du Nord, de la Somme et de la Seine-Saint-Denis. Dans le détail : 64 % des victimes ont subi des violences physiques, 31 % des violences verbales ou psychologiques, 5 % des violences sexuelles.

Les auteurs sont dans 85 % des cas des hommes. La part de victimes évoquant des violences antérieures – parfois anciennes – reste particulièrement élevée, à 30 %. Entre 2016 et 2023, le nombre de victimes enregistrées a doublé, en lien avec une libération relative de la parole et une amélioration de l’accueil par les forces de l’ordre.

Si vous êtes victimes de violences conjugales, vous pouvez contacter le 3919, le numéro national de référence d’écoute téléphonique et d’orientation à destination des femmes victimes de violences. Des conseillers sont disponibles 24h/24. La Réunion est le quatrième département français en matière de violences intrafamiliales.

En cas d'urgence, le seul numéro à composer est celui de Police Secours.

Le 112, numéro d'urgence européen
Le 114 pour les personnes sourdes, malentendantes, aphasiques, dysphasiques
Le 115 pour la mise à l'abri pour un hébergement d'urgence
Le 15 pour les urgences médicales, ou le 18
Le 119 pour les enfants en danger
Le 08 019 019 11 pour les auteurs de violences conjugales

Vous pouvez signaler des faits de violences intrafamiliales en ligne, directement auprès du commissariat ou de la gendarmerie la plus proche sur le www.servicepublic.fr/cmi Anonyme et gratuit, ce tchat est accessible 24h/24 et 7j/7 pour échanger avec des policiers ou des gendarmes spécialement formés aux violences sexistes et sexuelles.

ma.m/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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