Après plusieurs mois de travaux, ce lundi 3 avril 2023, la Région Réunion et la Cinor inaugurent la Voie réservée aux transports en commun (VRTC) sur la RN2, entre la Ravine des Chèvres et Duparc dans le sens Est-Nord. (Photo inauguration VRTC Région , photo Sly imazpress)
Cela n'a échappé à aucun automobiliste de l'Est. Depuis des mois, les travaux de nuit s'enchaînent sur la RN2 de Sainte-Marie. Parfois basculée, parfois fermée, la circulation en était souvent perturbée.
Mais c'est désormais de l'histoire ancienne puisque ce lundi la voie en travaux est ouverte. Une voie réservée aux transports en commun (VRTC). Une voie qui s'étend sur pas moins de 6,5 kilomètres.
- Désengorger le trafic -
Cette voie de transport en commun permettra aux Cars jaunes, au bus du réseau Citalis et aux cars scolaires d'accélérer leur temps de parcours en évitant de passer par les voies voitures et deux-roues. Les taxis sont également invités à emprunter cette voie.
L'objectif de cette voie n'est pas seulement de faciliter le trajet des transports en commun. Elle a pour but d'inciter la population réunionnaise à laisser sa voiture au parking pour prendre le transport en commun et ainsi, se rendre plus facilement vers son lieu de rendez-vous.
"Ce projet était indispensable, parce que nous connaissance cette entrée de Saint-Denis qui a près de 100.000 voitures", clame Huguette Bello, la présidente de Région. Un moyen de transport gratuit pour les personnes les plus pauvres, les personnes en recherche d'emploi, les plus de 60 ans et les personnes en situation de handicap.
Elle évoque d'ailleurs d'autres projets sur différents secteurs de l'île tels que l'Ouest, le Sud ou encore le Tampon. "Nous allons travailler sur ces mobilités", dit-elle.
La présidente de Région invite également la population réunionnaise à se diriger vers les mobilités douces. "La raisonalité c'est le covoiturage."
- Voir plus loin -
La Région Réunion voit même plus loin que cette voie des transports en commun. "L'horizon c'est le ferroviaire", déclare Huguette Bello. "Nous appelons et demandons au gouvernement notre part sur les 100 milliards de projet." "Cet argent appartient au peuple de France, ce n'est pas être mendiant que de demander sa part, c'est la part qui revient à La Réunion", conclut-elle.
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