Ce vendredi 4 juillet 2025, le tribunal correctionnel de Saint-Denis a condamné le conducteur du véhicule impliqué dans un accident mortel à Saint-Benoît, à 4 ans de prison dont 3 avec sursis probatoire aménageable sous la forme d’un bracelet électronique. Le mis en cause était poursuivi pour homicide involontaire après un accident de la route survenu en mars 2023, dans lequel un bébé de dix mois a perdu la vie. Le conducteur, fortement alcoolisé, avait perdu le contrôle de la voiture qui a chuté dans une ravine. La propriétaire du véhicule écope de 18 mois de prison avec sursis (Photo : www.imazpress.com)
L'homme de 28 ans a également interdiction de passer le permis de conduire durant 5 ans.
Le tribunal de Saint-Denis indique avoir tenu compte de l'état de santé du conducteur.
La propriétaire du véhicule qui avait prêté sa voiture devra verser une amende de 1.000 euros pour défaut d'assurance.
L'homme impliqué comparaissait pour avoir provoqué un accident mortel survenu le 1er mars 2023 à la Ravine Sèche, à Saint-Benoît. Sous l’emprise de l’alcool avec un taux de 2,53 grammes par litre de sang, il avait perdu le contrôle de la voiture prêtée par une amie. Le véhicule avait plongé dans une ravine après avoir percuté les barrières d’un pont. Un bébé de dix mois, installé dans un siège auto, avait perdu la vie.
- Deux prévenus et des responsabilités partagées -
La propriétaire de la voiture, absente à l’audience, était également poursuivie pour homicide involontaire. Le parquet lui reproche d’avoir confié son véhicule à un conducteur sans permis, ivre, et à bord d’une voiture non assurée. Le ministère public a requis deux ans de prison dont un an avec sursis à son encontre, ainsi qu’une amende.
Concernant le conducteur, le parquet avait demandé une peine de quatre ans de prison dont trois avec sursis, assortie d’un bracelet électronique, d’une interdiction de passer le permis pendant cinq ans et d’une amende.
- Un drame aux lourdes conséquences -
La mère de la petite victime, âgée de 16 ans au moment des faits, un temps poursuivie, a été relaxée par le tribunal pour enfants. L’enquête a confirmé que l’enfant était correctement attaché dans son siège auto.
"Des comportements criminels" ont été fustigés à l'audience par le représentant de la société alors que le conducteur, ti père de l'enfant décédé, a souffert d'amnésie rétrograde pendant 18 mois après la sortie de route et n'a plus aucun souvenir de l'accident.
is/www.imazpress.com/redac@

Justice de m…. La vie d’monde jordu y vaut pu rien.
L'article ne nous dit pas s'il a éprouvé des remords. C'est ce qui compte surtout, pour qu'il ne réitère plus ses comportements à risque.