Il s'était lancé le défi (encore) fou de courir quatre semi-marathons en quatre jours, traversant la Namibie, la Zambie, le Zimbabwe et le Bostwana. Alain Joineau l'a fait. Malgré une blessure et la fatigue, il termine premier de ce challenge Zambezi sur 31 aventuriers. Une fierté pour le Réunionnais dont les prochains défis fusionnent déjà dans son esprit (Photos : Alain Joineau)
Le Zambezi Challenge a invité les sportifs et aventuriers à une expédition à travers le pays, alliant défis de course et immersion culturelle.
Un challenge oscillant entre journées très chaudes mais matinées et soirées froides.
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- Un début de course marqué par une blessure -
Première course, le voyage débute avec le semi-marathon du Zimbabwe le vendredi 4 juillet. "Malgré ma blessure, je l'ai terminé en 1h53", se félicite Alain Joineau.
"Le temps était parfait pour courir. 20 degrés car nous sommes partis à 7 heures du matin avec une ambiance de folie au départ et à l'arrivée", dit-il.
Mais deux images l'ont marqué sur le parcours : "les rangers armés pour nous protéger des éléphants assez agressifs et les chutes Victoria".
- Un défi au milieu des animaux de la savane -
Direction ensuite le Bostwana pour le deuxième semi-marathon, terminé en 1h53 minutes, "même temps à la seconde prêt", souligne le sportif.
Après le marathon, les coureurs doivent traverser la frontière vers la Namibie. "Je suis parti relativement doucement à cause de ma blessure au mollet qui ne me lâche pas mais comme d'habitude en serrant les dents c'est passé", confie-t-il.
"Nous avons couru escorté par la police pour nous protéger des animaux en liberté. Des impalas nous ont même doublé, c'est mémorable", raconte Alain Joineau.
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- Une course en Afrique et des rencontres "extraordinaires" -
Direction ensuite la Namibie pour le troisième semi-marathon. Six secondes de plus au final pour le sportif. La faute "à des jambes qui commencent à être un peu lourde et le mollet de plus en plus douloureux".
Une course difficile sous 9 degrés, mais aux rencontres inestimables. "Des enfants ont fait un bout de chemin avec moi. C'était extraordinaire et ça restera un grand souvenir", dit-il.
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Enfin dernière étape, la Zambie sous 3 degrés en début de course et 24 degrés sur la fin. 1h59 au chronomètre pour Alain Joineau et surtout une victoire, "celle de récompense du 1er au challenge des trois courses" (le semi-marathon au Zimbabwe ne compte pas dans le challenge).
"Je termine premier mais exténué car ma blessure au mollet me donne de la fatigue supplémentaire", dit-il. Mais le cœur rempli d'histoires et de rencontres comme celle de "cet enfant porté pendant 800 mètres lors de sa route vers l'école, car trop fatigué".
Prochain défi déjà en tête, le marathon en Afghanistan et au Groenland ou peut-être celui de la Vallée de la Mort aux État-Unis.
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