Une quinzaine de parents d'élèves se sont rassemblés ce mercredi 19 juin devant le collège Hubert-Delisle de Saint-Benoît afin de faire part de leur colère face au " mépris de l'administration et des enseignants " dont ils se disent victimes. (photo archives)
Un sentiment de malaise et de colère a gagné ces parents d’élèves qui ne se sentent aujourd’hui plus du tout écoutés par les instances éducatives. " On a essayé de faire quelques remarques concernant la vie de l’établissement, et on nous a répondu : circulez, y’a rien à voir ! ", déplore Patrick Atchicanon, vice-président de la FCPE départementale. Il poursuit : " Les parents ne peuvent pas exprimer leur point de vue, ça ne peut pas continuer comme ça ! "
Les parents réclament un vrai rôle dans le processus éducatif, ce qui selon eux n’est plus du tout le cas aujourd’hui. " C’est l’avenir de nos enfants qui est en jeu. Dans la co-éducation, il faut que les parents interviennent aussi ", reprend Patrick Atchicanon, passablement irrité. " Depuis la décentralisation et l’autonomie des établissements, les chefs d’établissements se considèrent vraiment comme des chefs. Ça devient lourd. Alors notre seul moyen de nous faire entendre, c’est de manifester. On a déjà informé le rectorat, mais nous n’avons eu aucune réponse, c’est lamentable... "
Les parents d’élèves de Saint-Benoît sont d’autant plus énervés que, selon eux, " des enfants se retrouvent victimes de stigmatisation de la part de certains professeurs ".
" Du coup, on dit stop ! C’est pourquoi on a voulu marquer le coup ce matin ", conclut Patrick Atchicanon, en rappelant que ces problèmes existent aussi dans beaucoup d’autres collèges et lycées.
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