Ce jeudi 30 mai 2024, les organisations syndicales et les acteurs du BTP avaient rendez-vous à la préfecture pour poursuivre les réunions autour de la crise que traverse la filière. Dernier rendez-vous de la semaine avant l'ultime réunion de ce vendredi à la Chambre de commerce et d'industrie (Photo : rb/www.imazpress.com)
"Nous tenons à souligner l'engagement du préfet de mettre autour de la table tous les acteurs", commence Maximin Hoarau, secrétaire général de la CGTR BTP.
Mais, car il y a un mais… "aujourd'hui, ce que nous avons constaté c'est qu'il n'y a rien, pas de chantiers et à un moment donné il faut que les donneurs d'ordres prennent leurs responsabilités".
Le syndicaliste souligne tout de même la tenue de ces réunions. "Cela va permettre pour les décideurs, organisations syndicales à redémarrer, remettre des états généraux et être associés à l'économie de La Réunion."
"Nous espérons sincèrement d'ici là travailler ensemble." La CGTR souhaitant des "mesures d'urgence" et "que de cette réunion l'on puisse voir l'engagement, la visibilité et dans chantiers débloqués".
- Une crise qui perdure -
Le vendredi 24 mai 2024, les syndicats du BTP ont suspendu le mouvement de grève suite à des discussions fructueuses avec les collectivités qui se sont déroulées dans une salle mise à disposition de la Chambre de commerce et d'industrie de La Réunion.
Une journée auparavant, le jeudi 23 mai 2024, syndicats des salariés, syndicats du patronat étaient positionnés à l'entrée Ouest pour crier leur colère.
Ils étaient plus de 200 – accompagnés par le patronat – à s'être rassemblée en amont du rond-point de la Caserne Lambert à Saint-Denis.
Chantiers à l'arrêt, appels d'offres infructueux, salariés sur la touche… de nombreux points cristallisent la colère des professionnels du Bâtiment.
Solidaire depuis la première heure, la Fédération réunionnaise pour le bâtiment et les travaux publics l'a dit : "l'activité n'est pas au rendez-vous, les emplois ne font que baisser, les patrons sont inquiets", indiquait Anthony Lebon de la FRBTP au micro de Imaz Press.
"L'urgence c'est un plan de relance, appels d'offres bloqués en termes de financement et en plus il y a la visibilité, ce que l'on n'a pas aujourd'hui, de la compétitivité renforcée."
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